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L’élégance du noir chez Rachida Jnaini

© D.R

L’artiste expose jusqu’au 17 mars à Rabat

L’artiste-peintre marocaine Rachida Jnaini prend part à une exposition collective qui se poursuit jusqu’au 17 mars à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc à Rabat. Cet événement, initié par l’Union nationale des femmes du Maroc et ses partenaires, a valu à cette structure la participation à la célébration de la journée de la femme à Marrakech en présence de SAR la Princesse Lalla Meryem.

Dans cette exposition, Rachida Jnaini présente une toile meublée d’une femme «triste» jouant du violon tout en «fermant les yeux». «C’est pour exprimer la souffrance autour de la situation de la femme au Maroc». Ce sentiment douloureux est également exprimé par l’artiste, âgée d’une cinquantaine d’années, en recourant à la couleur noire dans ses œuvres. «Ce n’est pas fait exprès. Ce ton convient dans les toiles. Dans mon travail, je me retrouve avec cette couleur avec d’autres». Ainsi, le noir serait, selon ses dires, un «choix». Pour elle, le noir exprime aussi un certain «vide». «Cette couleur est élégante. Je la trouve jolie sur mes toiles», enchaîne l’artiste qui fait un peu dans tous les styles et se dit «autodidacte». «Depuis mon enfance, je rêvais de faire de l’art que je n’ai pas étudié et qui est ma passion», remonte-t-elle le temps. «Sur mon parcours, je peux dire avec certitude que l’art a toujours fait partie de ma vie. A travers mes peintures, je porte des valeurs fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de la création artistique. La peinture contemporaine abstraite constitue ma plus grande activité», ajoute l’artiste, également informaticienne. 

 

A propos de sa renommée, elle précise ne pas faire cette quête. Elle avance avoir des idées enfouies dans son âme. «La renommée ne m’intéresse pas, elle n’a aucune valeur par rapport au ressenti sur mon travail. J’espère que mon travail sera parlant. Je cherche toujours ma voie et à faire une chose inexistante», exalte l’artiste qui a exposé ses œuvres au Maroc et à l’étranger.

Entre-temps, l’artiste-peintre donne gracieusement des cours de peinture dans des écoles et maisons de jeunesse. Dans ce sens, elle donne l’exemple de l’école primaire Ahmed Cherkaoui qu’elle fréquente les mercredis après-midi à cet effet. «Les responsables de cette école offrent gratuitement de la peinture aux élèves», précise-t-elle. De quoi passionner les enfants dès leur bas âge à une discipline procurant un  épanouissement et un développement de leur personnalité pour l’avenir. Louable.

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