Culture

Les critiques de Hassan Benjelloun

© D.R

Le réalisateur Hassan Benjelloun participe actuellement à la 9ème édition du festival « Ecrans Noirs » à Yaoundé au Cameroun. Lors des différentes rencontres qui ont été organisées à cette occasion Hassan Benjelloun n’a pas manqué d’être critique. En fait, conforme à sa nature et à son caractère, Hassan Benjelloun a dénoncé le sort réservé au cinéma en Afrique. Il a en effet critiqué l’absence de volonté politique dans certains pays pour le développement du secteur. Il a déclaré dans ce sens « Il n’y a pas une volonté politique de faire émerger le 7-ème art dans tous  les pays ». Une situation qui semble insurger le cinéaste connu pour être intraitable dans ses positions. Il ajoute : « Nous sommes la plupart des fois obligés de faire avec les moyens de bord ou encore compter sur le Nord pour produire ». Pour Hassan Benjelloun, le problème du cinéma africain ne se situe pas au niveau de l’approche ou de la thématiquue mais plutôt dans les financements. Hassan Benjelloun est allé même jusqu’à la fin de sa pensée en invitant les cinéastes africains à s’organiser en alliance pour être représentes au Parlement.

 Belkahia n’aime pas les grandes villes

 L’artiste-peintre Farid Belkahia s’éloigne des grandes villes. Rencontré à la onzième édition du Festival des musiques sacrées de Fès, cet artiste a déclaré à ALM, qu’il souhaitait s’échapper de la pression citadine. « Je ne supporte pas les grandes villes et je préfère m’éloigner pour mieux me ressourcer ». Farid Belkahia habite aujourd’hui à la sortie de Marrakech et il compte bientôt déménager et prendre le cap vers un coin encore plus éloigné.  Actuellement, l’artiste-peintre expose à Fès et plus précisément dans le musée Batha. Cette exposition s’inscrit dans le cadre des activités du Festival des musiques sacrées de Fès.  L’artiste qui s’est lancé dans une technique de peau de chèvre tendue et teintée innove. Ses travaux tout récents sortent un peu du registre habituel dans lequel Farid Belkahia travaille, il y a une dizaine d’années.
Après avoir exposé des mains tatouées de divers motifs en henné, Farid Belkahia travaille à présent sur des globes terrestres colorés d’une manière très vive. Une façon peut-être de donner son avis sur la globalisation dans le monde. 

Big voit grand

 Le rappeur marocain Big pas très connu de la scène artistique vient d’achever son premier album. Big, de son nom complet Taoufik Hazeb fait partie du groupe de trois membres « Mafia C », l’un des invités du boulevard des jeunes musiciens édition 2005. Le groupe n’a pas encore réalisé d’albums, les chansons peuvent elles par contre être écoutés sur le site :www.mafiac.com. A présent, Big souhaite produire son tout premier album en solo intitulé : « Mgharba Tal Mout». C’est un album qui contient en tout et pour tout 24 titres qui traitent tous de sujet osés, vrais. Les paroles sont en dialecte marocain et sont du registre parfaitement Rap. Qui dit rap ne dit pas forcément pessimisme. En effet, Big semble adopter cette thèse. Ces chansons sont tirées de la réalité et donnent une lueur d’espoir sur ce que pourrait être le Maroc de demain.

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