Culture

Les escales littéraire du Sofitel

© D.R

Vendredi 7 septembre, le journaliste et romancier Serge Raffy était invité au Sofitel d’Essaouira pour s’inspirer de la magie de cette ville et écrire une nouvelle sur cette destination. Ceci s’est fait dans le cadre d’un des concepts des plus attractifs pour la scène intellectuelle : «Escales littéraires».
Faire rayonner la littérature francophone et enchanter des destinations comme celle d’Essaouira restent les objectifs premiers de ces rencontres initiées en 2009 par la romancière Catherine Enjolet. Invité à ce faire, le rédacteur en chef du Nouvel Obs’ et auteur de deux romans, Serge Raffy ne succombait, jusqu’ alors, à aucune tentation de visiter Essaouira. Non sans humour,  il dit avoir reçu une «vraie giffle intellectuelle». En effet, Serge Raffy aurait toujours pensé, à tort, qu’il ne s’agissait pas plus «d’une première destination pour hippies et d’une belle ville en carte postale».
Il faut dire qu’il aurait suffit d’un séjour à la cité des Alizés pour bousculer cette donne dans l’esprit de cet invité de renom. D’après lui, ce qui fait la force d’un lieu comme Essaouira, c’est son âme.  Dans ce sens M.Raffy estime que «ce qui est en train de se faire à Essaouira est important pour toutes les nations dans le sens où, à l’heure actuelle un pays devrait avant tout s’armer par son rayonnement culturel». Un avis largement partagé par M. André Azoulay, qui a d’ailleurs animé cette deuxième escale. Pour lui, «Essaouira a connu un rayonnement sans égal dans le passé, s’ensuivit une très grande dépression de la ville et il serait temps de la faire renaître avant tout par la création culturelle».
Parallèlement à «l’enchantement» qu’entendent ces escales pour Essaouira, des échanges intéressants ont eu lieu autour des œuvres de Serge Raffy. Après «Castro l’infidèle» une biographie de Fidel Castro (bien évidemment), le rédacteur en chef du Nouvel Obs’, dans sa deuxième biographie, s’est penché durant trois années sur l’une des figures politiques française qui avait alors perdu de son éclat. Il avait parié grand sur ce personnage, et il faut dire que ce pari a été plus que gagné puisque celui-ci, au bout de 3 ans a été élu Président de la République française. Comme quoi, il faut toujours suivre son flair.

Articles similaires

Culture

Dans le cadre de la Journée Internationale du livre : L’IC organise la Semana Cervantina 2024

L’Institut Cervantès de Casablanca célèbre la Semana Cervantina 2024 avec différentes activités...

Culture

Ouverte au public du 18 avril au 6 mai 2024: La Fondation BMCI et la galerie 38 lancent «Vogue»

La BMCI, à travers sa Fondation et en partenariat avec la Galerie...

Culture

«Moroccan badass girl» de Hicham Lasri à l’assaut des salles nationales

Il évoque la pauvreté, le chômage et le désespoir de la jeunesse

Culture

«Disciples Escoffier Maroc» : Un rendez-vous gastronomique à Rabat

Organisé autour de la transmission à travers les femmes

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux