Culture

Les jeunes poètes arabes à l’honneur à Asilah

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La cérémonie de remise du cinquième prix Buland Al Haïdari de la jeune poésie arabe s’est déroulée, mercredi 5 août, à Asilah, dans le cadre de la trentième session de l’Université d’été Al Mouatamid Ibn Abbad. Présidé par le poète marocain Mehdi Akhrif, les sept membres du jury ont remis ex æquo ce cinquième prix, doté de 10.000 $, à la Marocaine Soukaïna  Habiballah et le Jordanien Abdallah Abdelrahman Abu Baker.

Selon Mohamed Benaïssa, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, cette initiative a été mise en place pour honorer la mémoire du poète irakien Buland Al Haïdari, décédé en 1996, alors qu’il se préparait à venir, à l’époque, de Londres pour prendre part aux activités du Moussem cultuel de la ville blanche. «Ce prix biannuel vient en effet honorer la mémoire de  feu Buland Al Haïdari et d’exaucer son vœu, dont il m’en a souvent parlé, à savoir celui de la création d’un prix destiné aux jeunes poètes arabes», a-t-il souligné.

Née en 1989 à Casablanca, la jeune Soukaïna  Habiballah, qui  a à son actif entre autres deux recueils de poésie, édités respectivement en 2014 au Liban et en 2015 au Maroc, est en train d’écrire son nouveau roman «Limada Ala Zoubida An Tantahir ?» (Pourquoi Zoubida doit-elle se suicider?), qu’elle compte publier, en 2016, aux éditions Hachette Antoine au Liban. Ayant découvert, pendant son enfance, sa passion pour la poésie, elle a obtenu déjà d’autres distinctions, dont le prix littéraire de poésie du Festival méditerranéen du livre de Fès 2012, avant d’être récompensée par  le prix Buland Al Haïdari 2015. «Ce nouveau prix vient me donner un nouveau souffle pour aller de l’avant dans  mon parcours littéraire», a affirmé Soukaïna  Habiballah.

Quant au deuxième lauréat ex æquo de ce prix, Abdallah Abdelrahman Abu Baker, il est né en  1984 en Jordanie et travaille, actuellement, à Abou-Dhabi  comme directeur de la revue arabophone «Beït Achiir» (Maison de la poésie) après une expérience journalistique dans plusieurs supports arabes. Ayant réussi à attirer l’admiration des téléspectateurs arabes lors de sa participation à l’émission culturelle, «Amir chouaraa»  (Prince des poètes), diffusée sur la chaîne Abou-Dhabi, il a publié jusqu’à présent trois recueils de poésie, dont le dernier en 2014 sous le thème «Wa Lakinana Wahidan» (Mais nous sommes seuls) lui permettant de décrocher le prix Dubaï de la culture.

Il est à rappeler que pour plus de neutralité et d’objectivité, chaque édition du prix Buland Al Haïdari a son propre jury. Ce prix a été attribué, depuis sa création, à moins d’une dizaine de jeunes poètes arabes, notamment le Koweïtien Mohamed Hicham El Maghribi, l’Emiratie Khouloud L’Moualem, les deux Egyptiens Ahmed Beghit et Ali Shalah ainsi que les quatre Marocains  Yassin Adnan, Ikram Abdi, Abdeslam Al Moussaoui et Abderrahim El Khessar.

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