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Les oeuvres de Tarek Benaoum et Mustapha Akrim à l’honneur à Paris

© D.R

«Lettres ouvertes, de la calligraphie au street art» à l’Institut des cultures d’Islam

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L’art de Tarek Benaoum met en relief la dilution du temps par une technique d’enchâssement des lettres et des mots, de superpositions, d’étirements verticaux et horizontaux : un flot ondulatoire futuriste.

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Des calligraphes et des street art marocains sont invités à révéler leurs créations à l’Institut des cultures d’Islam de Paris à l’occasion de la saison «Lettres ouvertes, de la calligraphie au street art », prévue du 21 septembre 2017 au 21 janvier 2018. Il s’agit d’un événement, selon les organisateurs, qui explore les dimensions calligraphiques dans les arts actuels à travers une exposition et de nombreux événements : arts de la scène, projections, conférences, débats, ateliers jeune public…

Dans ce sens, cette manifestation met à l’honneur l’œuvre de Tarek Benaoum. Il s’agit d’une grande fresque réalisée sur les façades de l’Institut des cultures d’Islam. Il faut dire que Tarek Benaoum est un street artsit spécialisé en calligraphie technique qu’il considère comme une continuité inhérente à sa passion pour l’écriture. Son art met en relief la dilution du temps par une technique d’enchâssement des lettres et des mots, de superpositions, d’étirements verticaux et horizontaux : un flot ondulatoire futuriste. Son savoir-faire transpose et transcende les codes de la calligraphie revisités, inscrits et renouvelés. Il aime utiliser les écritures, la calligraphie et la typographie en tant que médium décoratif.

On retrouve égalemnt l’artiste Mustapha Akrim. Celui-ci participe avec son œuvre «Two Powers». C’est un travail de recherche sur le rapport entre l’Histoire, l’art, la citoyenneté et la monnaie comme instrument de représentation et de communication. «Cette œuvre met en exergue le pouvoir de l’argent et celui de la religion», indique-t-il. Et d’ajouter : «J’essaie de toucher et de développer l’expression artistique et le concept d’art dans la société et son environnement privé». Ces artistes marocains exposent leurs créations aux côtés d’autres issus de plusieurs pays à l’instar Ammar Abo Bakr, Etel Adnan, L’Atlas, Fayçal Baghriche, Khaled Ben Slimane, Parastou Forouhar, Heather Hansen, Rachid Koraïchi, Nja Mahdaoui, Hassan Massoudy, Mari Minato, Bahman Panahi, Sara Ouhaddou, Hossein Valamanesh et Bernar Venet.

«L’exposition fait dialoguer les œuvres de grands maîtres avec celles d’artistes émergents qui délaissent les pigments et le roseau appelé calame pour utiliser la céramique, le bronze, le verre ou la vidéo. La lettre devient le terrain d’expérimentations graphiques, esthétiques et poétiques qui effleurent parfois les limites de l’abstraction et questionnent les notions de spiritualité, d’autorité et de territoire», indique-t-on. La programmation met également à l’honneur les mots et les gestes, entre poésie et chorégraphie : danse contemporaine et hip-hop ponctuée par des tableaux de calligraphie lumineuse, contes, lectures performées, concerts, conférences sur les poètes des cultures d’Islam, l’écriture des trois Livres Saints et la calligraphie dans les Mille et une nuits, films sur le graffiti à Paris et au Caire… sans oublier une performance exceptionnelle dans le cadre de Nuit Blanche entre danse, musique et street art.

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