Culture

Les parcs de jeux n’ont plus la cote

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Les parcs de jeux de Casablanca ne sont plus attractifs. Lundi dernier, leur personnel affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), a adressé une lettre au président du conseil de la ville lui demandant de se pencher sur leurs problèmes et de leur trouver solution. De quoi s’agit-il? 
Il faut remonter loin pour comprendre l’origine du conflit qui perdure pour plusieurs raisons. Celles-ci sont liées essentiellement au manque d’entretien qui condamne les infrastructures à l’abandon. Les 240 employés de ces sites de loisir souffrent de plusieurs problèmes : «Depuis que l’ancienne commune urbaine a repris la gestion de ces parcs, notre situation a commencé à se dégrader. Nous recevions notre salaire après plusieurs jours de retard et la majorité d’entre nous n’avait même pas droit au SMIG», déclare Zakaria Haskouri, membre de l’association des œuvres sociales des parcs d’attraction de la ville de Casablanca.
La société «La Foire de distraction» a pris, en 1997, la gestion des sept parcs de jeux que comptait Casablanca. Ne pouvant plus s’acquitter de ses dettes, elle a dû, en 2003, restituer ces sites de distraction à l’ancienne commune urbaine.
Après les élections, le conseil de la ville a hérité de leur gestion. «Les nouveaux élus nous ont promis de résoudre nos problèmes, voire d’améliorer notre situation», souligne M. Haskouri.
Le personnel des parcs de jeux mène, depuis lors, une série de manifestations de protestation contre l’indifférence du conseil de la ville. «Nous ne bénéficions pas depuis 2002 de la couverture sociale. Nous réclamons aussi de bénéficier de l’assurance maladie obligatoire», explique Lahcen Bellal, délégué syndical. Pour Ahmed Benboujida, vice-président du conseil de la ville de Casablanca, le dossier de ces 240 employés est très difficile à résoudre «surtout que le ministère de l’Intérieur a émis, en 2003, une circulaire indiquant que les 54 employés ne bénéficiant d’aucun statut ne seront pas titularisés faute de postes budgétaires. C’est la Lydec qui règle les salaires de la totalité de ces employés dont la valeur annuelle s’élève à 500.000 DH», déclare ce responsable avant d’ajouter que «le conseil de la ville ne dispose que d’un budget de 2 milliards DH pour la couverture de toutes les dépenses auxquelles nous devons faire face. En attendant, nous sommes en train de chercher les moyens pour résoudre ce grave problème social».   
Des investisseurs sont en négociation avec le conseil de la ville pour l’acquisition des six parcs qui tombent en ruine. «Nous envisageons de concéder la gestion de ces parcs au privé. C’est le seul moyen de régler le dossier».
En attendant, le personnel des parcs de jeux à Casablanca réclame d’être reçu par les responsables. «Nous réclamons que notre avis soit pris en compte et que les décisions ne soient pas prises à notre insu», conclut  Zakaria Haskouri.

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