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 Le concert des cloches
Après son premier roman Ni fleurs ni couronnes, prix Grand Atlas 2002, l’écrivain marocaine Souad Bahechar se délecte à nouveau dans « Le concert des cloches ». Cet ouvrage raconte les histoires croisées de Rawda, musicienne douée, Bahi, serviteur sans nom, et enfin Boughaba, astronome au chômage. Toute l’histoire se déroule autour de ce trio.
Un trio qui rêve d’une évolution sans compromission et passe pour une bande de cloches.  Talent, savoir et énergie se consument dans le vide, mais personne ne semble s’en soucier.
D’un style fluide, l’auteur dépeint de l’intérieur ces destins contrariés et souffle sur les protagonistes un vent de révolte. Pour obtenir une description détaillée et approfondie des personnages, Souad Bahechar allie dialogues piquants et monologues ciselés avec tendresse et ironie. Par delà les difficultés quotidiennes Rawda, Bahi et Boughaba sont poussés au dépassement et trouvent un nouvel élan. Souad Bahechar est née à Casablanca en 1953. Après des études en Art et en Archéologie à la Sorbonne, elle s’installe à Tanger où elle enseigne l’histoire de l’art. Par la suite, elle devient conservateur du musée, puis dirige une galerie d’arts avant de se consacrer à l’écriture. 

Souad Bahechar, le concert des cloches,
Le fennec, 2005, 318 pages, 85 DH

Les islamistes marocains, le défi à la monarchie
Ce livre se fonde sur un travail de terrain que l’écrivain Malika Zeghal a effectué entre 1999 et 2003. Malika Zeghal a rencontré des ouléma, des étudiants des universités de la Quarawiyine et de Dar El Hadith, et des responsables du système d’enseignement d’Etat religieux. À travers cet ouvrage, Malika Zeghal veut reposer la question des relations entre Islam, pouvoir et démocratie. Depuis les années 1990, l’Islam politique occupe une place primordiale sur la scène publique marocaine. Les islamistes, par leurs revendications et, pour certains, leur soif de participation politique ont lancé à la monarchie un véritable défi, s’adressant directement au pouvoir, parfois dans le conflit.
Malika Zeghal, ancienne élève de l’Ecole normale supérieure, docteur en sciences politiques, est l’auteur de Gardiens de l’Islam, les ouléma d’Al-Azhar dans l’Egypte contemporaine. Actuellement, elle enseigne à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (Paris) et à l’université de Chicago.

Malika Zeghal, Les islamistes marocains,
le défi à la monarchie, Le fennec, 297 pages, 90 DH

 La noria des jours
Il semblerait que Ali Skalli considère la poésie comme l’une des variantes de l’art du diplomate qu’il était. Avec les mots, il entretient des rapports affinés qui savent mélanger habilement la courtoisie, l’émotion, la retenue. L’une des poésies les plus brillantes de l’histoire des lettres ne fut-elle pas dite précisément, « courtoise » et les célèbres Jeux Floraux de Toulouse, à la charnière du XIVème siècle et du XVème siècle, n’ont-ils pas merveilleusement couplé l’inspiration de la qasida arabe et celle, sous forme de prouesses bienvenues, du beau parler de France alors naissant.
Ali Skalli, ministre plénipotentiaire à l’ambassade du Maroc à Paris de 1964 à 1970, ambassadeur en Allemagne, secrétaire général du MAE, ambassadeur à Genève, a publié quatre recueils de poèmes et des aphorismes. Lauréat de l’Académie française (Prix de la poésie en 1981), il a obtenu le Prix du rayonnement de la langue française aux rencontres littéraires de Cannes.

Ali Skalli, La Noria des jours, éditions
Aïni Bennaï, 124 pages, 50DH

L’étoile de Babylone
Candice est une égyptologue américaine. Elle dédie toute sa vie aux fouilles et à la recherche de nouveaux trésors de l’Antiquité. Sur le lit de la mort, son mentor, le professeur Masters lui a soufflé à l’oreille un nom qui va l’alerter et soulever en elle une curiosité inégalable. Il s’agit de « l’étoile de Babylone». Mais Candice a beau puiser dans ses références, elle ne voit pas à quoi son mentor pouvait bien faire allusion avant de sombrer dans l’inconscience. Toutefois, elle comprend qu’elle doit se lancer à la recherche de cette mystérieuse étoile de Babylone, et découvre rapidement qu’on veut l’empêcher de la trouver. Avec l’aide du fils du professeur, le séduisant et énigmatique Glenn Masters, inspecteur de police de son état, elle se jette à corps perdu dans cette aventure qui les entraînera au cœur du Moyen-Orient. Mais leur chemin est semé d’embûches, de menaces et de périls. Les deux jeunes gens parviendront-ils à déjouer les pièges qu’on leur tend, à démasquer leurs ennemis et à résoudre enfin l’énigme de l’étoile de Babylone ?

Barbara Wood, L’étoile de Babylone,
presses de la cité,  452 pages

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