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 El Jadida mémoire
«El Jadida mémoire » est le fruit d’un travail de recherche de deux journalistes Mostapha Lekhiar et Ahmed Chahid. « Cet album comprend une kyrielle de photographies judicieusement sélectionnées par Mostapha Lekhiar et Ahmed Chahid, deux journalistes connus par leur honnêteté, leur professionnalisme, surtout, par l’amour qu’ils portent dans leur cœur et sous leur plume pour El Jadida…Je ne reviendrais pas sur les actions qu’ils ont initiées…pour que cette ville retrouve un tant soit peu la place qu’elle occupait il y a quelques décennies et pour qu’on remédie à ses faiblesses et valorise au mieux ses atouts », précise Abdelouahed Mabrour, un professeur universitaire dans la préface de « El Jadida mémoire ». Et d’ajouter, « c’est une invitation au voyage, une invitation à remonter le temps à travers des dizaines des photographes, dont une bonne partie revêt une incontestable valeur historique». « El Jadida mémoire » est subdivisé en cinq chapitres : Traces, Mazagan-repères historiques, Histoire du port de Mazagan, Evolution du temps urbain et Photos de Mazagan.      

El Jadida mémoire, Mostapha Lekhiar
et Ahmed Chahid,


«Le Petit Prince» de Saint-Exupéry se lit en amazigh
«Le Petit Prince » de Saint-Exupéry est désormais lisible en amazigh. Ce célèbre livre vient d’être traduit en amazigh par Lahbib Fouad, chercheur à l’Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM). « Un petit prince parlant tantôt avec un serpent, un renard, une fleur, un astre, un volcan (…) concïde parfaitement avec la mythologie et la cosmogonie amazighe », explique le traducteur de l’œuvre. N’empêche, le passage du français à l’amazigh ne s’est pas fait sans difficulté. « La traduction du français vers l’amazigh a posé de sérieuses difficultés de lexique », reconnaît l’auteur. « Certains vocables et notions ne trouvent pas leur équivalent en amazigh (…) Il s’agit de termes aussi variés que : moteur, avion, réverbère, boa, astéroïde, cravate ou encore orgueil, ennui, ou absurdité ».
A souligner que « Le Petit Prince », l’un des quatre livres les plus vendus après la Bible, le Coran et Le Capital , a été traduit en 116 langues, dont le « tamachaq », une langue touareg parlée au Sahel et en Kabylie. Cette nouvelle version en amazigh a pour cible « une frange réduite  de lecteurs », précise le traducteur, ajoutant que le dialecte berbère qu’il a utilisé n’est réellement pratiqué que dans le sud-est marocain. Fruit des coïncidences, c’est dans le sud du Maroc que l’écrivain-pilote Saint-Exupéry aurait puisé son inspiration dans « Le Petit Prince », alors qu’il était chef d’escale des lignes Latécoère à Cap Juby, dans la ville de Tarfaya, entre 1927 et 1929.

« Ageldoun Amezzan », traduction du « Petit Prince »
de Saint-Exupéry, par Lahbib Fouad


 Traduction des «Urgences» du poète Dominique de Villepin
Une version arabe du recueil « Urgences de la poésie » de Dominique de Villepin a paru aux éditions de la Maison de la Poésie du Maroc. Traduit par Mohamed Bennis, illustré par Mehdi Qotbi, ce recueil révèle la vocation poétique de l’actuel Premier ministre français, Dominique de Villepin.
Dans ce recueil, paru en arabe et en français, offre au lecteur la possibilité d’apprécier un florilège de beaux poèmes dont « Elegies barbares », « Le droit d’aînesse», et « Sécession ». Pour M. Villepin, « la poésie n’est pas lueur d’une seule flamme, femme d’un seul visage, pierre d’un seul chemin ; elle reste quête d’une vérité derrière les miroirs pour offrir la grâce d’une révélation et d’une incarnation». « Cette révélation de la poésie, ajoute M. de Villepin, éclaire pour moi le mystère des origines, comme cette image de l’enfance quand je regarde en arrière : je revois, semblable à un tableau de Matisse, sous un porche sombre, une lourde porte entrebâillée, transpercée d’un filet de lumière d’or où l’on devine des vergers lointains et des fontaines odorantes».


«Urgences de la poésie », suivi d’un choix de poèmes,
éditions de la Maison de la Poésie du Maroc

Lumière sur les Juifs de Mazagan
«La communauté juive de la ville d’El Jadida » est le nouveau titre de Mustapha Jmahri. Ce livre vient combler le manque de références enregistré en ce qui concerne l’histoire juive dans la cité portugaise, Mazagan. A part quelques documents éparpillés dans des ouvrages d’histoire ou des monographies locales, aucun document consistant pouvant satisfaire la curiosité du lecteur n’est disponible. « A la différence des communautés juives des autres villes du Maroc, notamment Marrakech et Casablanca, dont le nombre d’écrits qui leur sont consacrés est loin d’être négligeable, la communauté juive d’El Jadida n’a pas fait l’objet de publications spécifiques », précise l’auteur. Cet état des choses, selon l’avis du chercheur, est dû à un facteur principal : les membres de la communauté eux-mêmes n’ont pas produit d’écrits autobiographiques ou monographiques.
D’où l’intérêt du livre de Jmahri. Ce livre présente un panorama sur la communauté juive d’El Jadida du point de vue historique et démographique. Il donne une idée de son évolution, de son apport économique et social, de ses familles et ensuite des raisons de son exode. L’étude s’achève sur une série de témoignages. Les quinze témoignages que contient l’ouvrage proviennent d’anciens habitants d’El Jadida ou de sa région, hommes et femmes, Juifs et Musulmans dont certains vivent à l’étranger ou sont décédés depuis quelques années. Ils reflètent un point de vue, un événement vécu, un souvenir significatif ou un sentiment nostalgique.


« La communauté juive de la ville d’EL Jadida »,
Mustapha Jmahri.

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