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La Fin des temps
Le narrateur, un informaticien de très haut niveau, qui effectue des missions spéciales, apporte un jour sa collaboration à un vieux savant dont le laboratoire se situe dans les sous-sols obscurs d’un immeuble. Dès lors, il est entraîné dans une aventure terrifiante. Parallèlement à ce Hard-boiled wonderland, interviennent en alternance les chapitres de La fin des temps : le narrateur se trouve prisonnier d’une ville onirique, peuplée de licornes au pelage doré. Les deux intrigues se rejoindront finalement. De même que son personnage flirte avec d’anodines jeunes filles, Haruki Murakami courtise ici le mythe – ce qui nous vaut une fable d’une prenante étrangeté. Ce roman a obtenu au Japon le prix Tanizaki.
"La rencontre de Lovecraft et de H. G. Wells sur un écran d’ordinateur" selon Frédéric Vitoux. Double histoire parallèle d’un jeune informaticien convoqué par un vieux savant, spécialiste du cerveau et d’un analyste des rêves de licornes enfermé dans une ville-prison. Inventif, fantasque, amusant.

Haruki Murakami,«La fin des temps»,
Seuil, 2001


Altyn Tolobas
Lorsqu’il se rend en Russie pour la première fois, Nicholas Fandorine, petit-fils du détective Eraste Fandorine, n’est pas préparé au choc qui l’attend. Lui qui a toujours vécu en Angleterre, dans la vision romantique et désuète de la Russie de ses ancêtres, va découvrir un pays en plein chaos post-communiste, rongé par l’affairisme et la corruption. Mais ce n’est pas cela qui pourra détourner cet incorrigible curieux de la mission qu’il s’est assignée : reconstituer l’histoire de sa famille, initiée au XVIIe siècle par un mercenaire allemand, avec comme seul guide un vieux parchemin légué par sa grand-mère. Or, peu à peu, il comprend que ce manuscrit renferme un secret de la plus haute importance… De sa plume alerte, Boris Akounine tisse une trame palpitante qui enjambe les siècles et égratigne les " Nouveaux Russes ». Grigori Chalvovitch Tchkhartichvili, alias Boris Akounine, est né en 1956 en Géorgie. Dès 1986, il entre à la prestigieuse revue Inostrannaïa Literatoura (" Littérature étrangère "), dont il devient rédacteur en chef adjoint en 1993. Il y publie de nombreux auteurs étrangers (Kundera, Perec, Sollers ou Houellebecq). En octobre 2000, il quitte la revue pour se consacrer à l’écriture. Auteur de nombreuses traductions de l’anglais et du japonais (Mishima, Inoué), il supervise, depuis 1996, la publication d’une anthologie en vingt volumes consacrée à la littérature japonaise. L’année de ses quarante ans, il publie un important essai intitulé L’Ecrivain et le suicide, et c’est pour se reposer de ce travail long et " démoralisant ", selon ses propres dires, qu’il décide d’écrire un roman policier visant un large public : Azazel. Publié sous le pseudonyme de Boris Akounine, ce titre s’impose comme le premier d’une série qui en comptera douze et qui relate le parcours du jeune Eraste Pétrovitch Fandorine au sein de la police secrète.

Boris Akounine, « Altyn Tolobas »,
Grands détectives, 2006, 470 pages


Le maître et marguerite
Ecrit sous la terreur par un homme malade et désespéré, " Le Maître et Marguerite " a mis vingt-cinq ans pour s’imposer comme l’un des chefs-d’œuvre de la littérature russe et devenir un livre culte dont la construction diabolique n’a pas fini d’enchanter les lecteurs. Comment définir un mythe ? Les personnages de ce roman fantastique sont le diable, un écrivain suicidaire, un chat géant, Jésus et Ponce Pilate, la plus belle femme du monde… On y trouve des meurtres atroces et des crucifixions. C’est une satire acerbe, une comédie burlesque, une parodie politique, un poème philosophique dévastateur avec des fantômes et des transformations magiques. Mais cette fantasmagorie baroque, ce film noir, cette vision d’apocalypse est aussi l’une des plus belles histoires d’amour jamais écrites.

Mikhaïl Boulgacov, « Maître et marguerite »,
Pocket, 2003, 581 pages

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