L’Homme du Lac
A la suite des tremblements de terre qui ont eu lieu en Islande en juin 2000, le lac de Kleifarvatn se vide peu à peu. Une géologue chargée de mesurer le niveau de l’eau découvre sur le fond asséché un squelette lesté par un émetteur radio portant des inscriptions en caractère cyrillique à demi effacés. La police est envoyée sur les lieux, Erlendur et son équipe se voient chargés de l’enquête, ce qui les mène à s’intéresser aux disparitions non élucidées ayant eu lieu au cours des années 1960 en Islande. Les investigations s’orientent bientôt vers les ambassades ou délégations des pays de l’ex-bloc communiste. Les trois policiers sont amenés à rencontrer d’anciens étudiants islandais qui avaient obtenu des bourses de l’Allemagne de l’Est dans les années 1950 et qui ont tous rapporté la douloureuse expérience d’un système qui, pour faire le bonheur du peuple, jugeait nécessaire de le surveiller constamment. Peu à peu, Erlendur, Elinborg et Sigurdur Oli remontent la piste de l’homme du lac dont ils finiront par découvrir le terrible secret.
Edition Métaillé, 2008
Ce que Dominique n’a pas su
En 1862, Eugène Fromentin écrivait un roman baptisé «Dominique». Près de 150 ans plus tard, Jacqueline Harpman, déclarant péremptoirement que «les héros de romans ne meurent jamais», choisit de donner la parole à Julie, un personnage secondaire du livre original de Fromentin, afin que celle-ci nous livre sa propre version des faits. L’histoire Pour son malheur, la jeune fille nourrit un amour inconditionnel, dévastateur pour Dominique, tandis que celui-ci est littéralement obnubilé par sa sœur aînée Madeleine. De son côté, la belle Madeleine est mariée au Comte de Nièvres, mais ne l’aime pas. Drame romantique en perspective. Alors que Julie, personnage d’une belle force de caractère, se veut maîtresse de son destin, que son indocilité et sa fougue la poussent à enfreindre les règles et les codes de l’époque, elle subit sa vie amoureuse.
de Jacqueline Harpman
Edité chez Grasset, 2008
La Consolante
Anna Gavalda revient sur le devant des librairies avec son roman la consoltante. Après quatre années de disparition, le graal est là, 640 pages bien portantes et une couverture dessinée par l’auteur elle-même. Cette fois-ci, Anna Gavalda a décidé de se glisser dans la peau d’un homme. Son héros, Charles, 47 ans, est un architecte plutôt bourgeois qui s’ennuie. Sa femme tue le temps en se demandant comment dépenser son argent, son adolescente de fille lui échappe, et lui fuit la morosité en voyageant aux quatre coins du monde. Jusqu’au jour où il apprend le décès d’Anouk, la mère de son meilleur ami d’enfance.
Un choc, qui paradoxalement le ramènera à la vie. Il se plonge dans son passé, revient sur les traces de cette femme, infirmière exemplaire, va de rencontres en découvertes. Et envisage enfin un avenir plus joyeux.
Edité chez Le Dilettante, 2008