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Récit autobiographique: La passion onirique selon Abdelghani Ajjouti

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Les faits se succèdent autour de cette passion foudroyante pour l’auteur mais gâchée par le tempérament frivole de la bien-aimée ayant fréquenté un autre jeune.

et-le-reve-continuer-abdelghani-ajjoutiLe premier amour peut être onirique pour certains. Cette représentation se dégage du dernier roman «Et le rêve continue» de son auteur Abdelghani Ajjouti. Un récit autobiographique qu’il a édité par ses propres soins et a eu l’idée d’écrire après un échange sur les réseaux sociaux autour de la photo d’une ancienne chapelle. Un endroit, sis dans une forêt, qui rappelle bien à l’auteur de beaux souvenirs dans sa ville natale, Khemisset, avec son premier amour qu’il qualifie dans son œuvre de «Laghzala».

Ainsi, les faits se succèdent autour de cette passion foudroyante pour l’auteur mais gâchée par le tempérament frivole de la bien-aimée ayant fréquenté un autre jeune. Ce qui a attisé la jalousie de l’auteur s’étant senti perdant. «L’amour est beau et fort, je confirme. Mais lorsqu’il vous arrive de le perdre, c’est l’angoisse qui s’empare de vous», décrit Abdelghani Ajjouti dans «Et le rêve continue» en s’exprimant sur la flamme qu’il garde toujours pour sa dulcinée. «Son regard éblouissant et son sourire magique ne m’ont jamais quitté. Sa beauté me hantera éternellement…», indique l’auteur à propos de son attachement à son amour inoubliable. Une expression qui insinue davantage qu’il rêve toujours de sa première dulcinée dont il préfère taire le nom par respect pour sa femme dans la vie réelle.

Cependant, il est non seulement question de passion dans le roman d’Abdelghani Ajjouti, mais aussi d’histoire, entre autres, puisque le lecteur y découvre quelques détails remontant à la période du protectorat. «Pendant le protectorat, la majorité des Marocains refusait d’éduquer ses enfants, craignant par ignorance qu’à l’école, ils les convertissent au christianisme», précise Abdelghani Ajjouti en révélant certains comportements réservés du colonisateur à l’égard des nationaux. «Le café servi au Marocain n’était pas de la même qualité que celui servi au Français.

Le colon prenait le meilleur pour lui et laissait les déchets aux patriotes marocains», révèle l’auteur dans son roman abordant également la portée de certains endroits. «Une cité (Salé) toute propre qui reflétait la mentalité de ses habitants. Les sans-abri et les clochards n’existaient pas; les mendiants qui s’asseyaient devant les mosquées étaient comptés sur le bout des doigts. (…) Les Slaouis aimaient beaucoup travailler la terre, chaque jour de travail pour eux était considéré comme une journée de fête. C’était l’âge d’or de la ville de Salé», indique l’auteur dans son livre à propos de cette ville voisine de la capitale qu’il a visitée pour plusieurs raisons dont la recherche de sa bien-aimée.

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