Culture

L’ouverture de l’Islam (Fin)

© D.R

Quand l’Islam se développe, il y a treize siècles de cela, l’idée est révolutionnaire. Moïse, Jésus et d’autres, sont des envoyés de Dieu, tout comme Mohammed (Paix sur eux tous). Juifs et Chrétiens font partie des «Gens du Livre», et comme tels, sont respectés par les musulmans. Conséquence logique, Juifs et Chrétiens avaient un «droit d’hospitalité» privilégié ou dhimma, dans les pays arabes : liberté de culte et de coutumes, et protection militaire en échange d’une redevance d’autant plus raisonnable que Juifs et Chrétiens n’étaient pas astreints à l’aumône légale (zakât). Faut-il rappeler que dans l’Occident d’alors, le bon musulman était le musulman mort ? Mais dans l’imaginaire collectif des Occidentaux, l’Islam demeure la religion qui s’est propagée à la pointe du sabre, la religion du djihad, la «guerre sainte».
En fait, étymologiquement, djihad signifie effort: celui de la communauté pour «étendre les droits de Dieu sur la terre». Le Prophète Mohammad (SAW), au retour d’une expédition militaire, déclare : «Nous voici revenus du petit djihad pour nous engager dans le grand, qui est l’effort sur l’âme». (ça l’effort sur nous-mêmes) La lutte de l’homme contre lui-même, contre ses passions, constitue le djihad suprême.
Quant à le djihad militaire, c’est une lutte défensive contre l’oppression sous toutes ses formes (qu’elle soit religieuse ou pas), ou dans le but d’établir la liberté de conscience: guerre où tout excès est condamné.  La conversion de force constitue donc un contre-sens absolu. «L’enfer est pavé de bonnes intentions». Toutefois, la théorie d’un islam conquérant et dominateur ne résiste pas à l’examen des faits historiques : comment expliquer une extension si rapide et en même temps si enracinée de l’Islam ?  Pourquoi, plus tard, les Mongols conquérants des terres islamiques, ont-ils fini par se convertir à l’Islam, religion d’un peuple qu’ils dominaient? Non, le succès de l’Islam s’explique par la simplicité et la beauté de ses dogmes, son adéquation aux aspirations spirituelles des hommes, mais aussi par l’ordre social et politique qu’il suscite. Et si les musulmans n’avaient eu pour arme que la force guerrière, les terres d’islam n’auraient jamais été entre 650 et l’an mille (approximativement), les terres les plus civilisées et les plus progressives du monde.

Source :
www.islam-fraternet.com

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