Culture

Mahmoud Saâdi nous quitte

Les groupes légendaires Nass El Ghiwane et Jil Jilala sont en deuil. Ils viennent de perdre un être qu’il leur était cher. Cette personne avait marqué de son sceau la célébrité du groupe Jil Jilala. Un groupe dont il était l’un des principaux fondateurs. On l’aura compris, il s’agit de Mahmoud Saâdi qui faisai vibrer les esprits de son instrument le Banjo. Il est décédé le lundi 13 juin 2005 après un long combat contre une maladie des reins. Une maladie qui l’a emporté à l’âge de 61 ans. Mais ce décès ne va point faire oublier sa personnalité et surtout pas son talent musical. La formation actuelle des Nass El Ghiwane se rappelle comment est-ce que le défunt est arrivé à donner au groupe un élan sans pareil.
En effet, Mahmoud Saâdi a contribué à la célébrité du groupe. Avant de fonder la formation de Jil Jilala, il faisait en effet partie du groupe Nass El Ghiwane, aux côtés de Allal, Omar Sayed, Mohamed Batma et les autres. Omar Sayed se rappelle d’ailleurs de son apport très bénéfique. Dans des propos relayés par la Map, Omar Sayed était ému, et s’est contenté de déclarer que Mahmoud Saâdi «était un grand artiste ». Une déclaration qui en dit long sur la place du joueur de Banjo dans l’univers de la chanson ghiwanie au Maroc. Emporté par la vague révolutionnaire artistique des années 70, le défunt, connu pour être confiné dans sa solitude pour méditer accompagné de son instrument turc. Il décidé de se consacrer à la carrière musicale, et c’est ainsi qu’il quitte sa fonction en tant que cadre à l’Office national du thé et du sucre pour intégrer le conservatoire oire de musique à Casablanca.
Militant engagé, Mahmoud Saâdi était conscient du rôle de l’artiste dans la lutte contre les injustices sociales. C’est ce qu’a déclaré entre autre l’artiste Mohamed Derham, du groupe Jil Jilala  à la MAP. Il n’a pas manqué d’ajouter que le défunt encourageait les nouveaux talents citant à titre d’exemple Abdou Cherif que le défunt avait parrainé au début de son parcours artistique. Selon Derham, Mahmoud Saâdi a tenu à entretenir de bonnes relations avec ses amis du bon vieux temps même après avoir quitté la troupe durant les années 80. Il quitte le groupe mais continue à les soutenir et son âme les accompagne toujours, même après son décès.

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