Culture

Majida Benkirane : «Je reçois des offres, mais pour l instant, j essaie d être sélective»

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ALM : Avez-vous de nouveaux projets ?
Majida Benkirane : Je reçois des offres pour l’instant, mais j’essaie d’être sélective à cet égard. Néanmoins, j’avais dernièrement effectué une tournée en Europe où j’ai participé à une pièce de théâtre intitulée «Afak kheddama» et interprétée par la troupe Founoun. Il s’agit d’une œuvre conçue par Anouar El Joundi et réalisée par Hajar El Joundi. D’ailleurs, c’est pour la deuxième fois que je travaille avec Anouar El Joundi en tant qu’invité d’honneur. La pièce aborde le problème des bonnes avec leurs employeurs et combien il importe d’en parler de notre temps. Pour ma participation à cette œuvre, elle consistait en un rôle principal. Malheureusement, je n’ai pas pu poursuivre la tournée pour des raisons de santé. Dans cette pièce de théâtre, j’ai eu l’occasion de me produire aux côtés de Mustapha Tah Tah et Hassan Mikiat, entre autres. A partir de ma participation, je dirais que le spectacle a eu beaucoup de succès. On s’est produit, entre autres, en France, en Belgique, en Hollande et en Espagne entre mai et juin. D’autant plus qu’il y a eu une représentation au théâtre Mohammed V à Rabat, comme il se peut qu’il y ait une autre dans les mêmes locaux. Parallèlement, je prépare un troisième livre après avoir publié «Rêver…Comme les poissons» (2001) et «7, rue café du Pacha» (2006), édités chez Okad. 

 
Vous avez récemment brillé par votre absence notamment en Ramadan. Pourquoi?
La tournée a été l’une des raisons qui m’ont empêchée de participer à une œuvre télévisée. Vous savez, en Ramadan, on est un peu stressé, on pense à notre performance, on se demande toujours si elle a été réussie ou non. Cette année, j’ai eu envie de me reposer. J’ai quand même essayé de m’afficher dans des œuvres de bienfaisance pendant ce mois sacré en participant à des ruptures de jeûne avec des orphelins et des personnes détenues. Comme j’ai eu des apparitions dans un feuilleton, consacré à la Burda du prophète, qui a été rediffusé pendant le Ramadan.

Quels regards portez-vous sur les œuvres télévisées présentées le long du Ramadan ?
Je dirais qu’il y a eu un certain décalage au niveau de la  qualité des œuvres diffusées. Malheureusement, j’ai remarqué qu’on fait appel à quelques artistes n’ayant ni expérience ni talent au détriment des acteurs professionnels. De surcroît, on ne prend plus le temps de préparer les œuvres télévisées pour les mettre en valeur surtout qu’on a actuellement les moyens nécessaires. A son tour, le citoyen, en tant que contribuable, a le droit de voir de belles performances. Ca fait mal au cœur de voir la réaction du public quant à la qualité des œuvres télévisées.

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