Culture

Mme Toscan rassure

© D.R

La directrice du FIFM tient un discours rassurant. Elle se dit déterminée à faire de la 3ème édition du FIFM, qui se déroulera du 3 au 8 octobre, une réussite. Elle ajoute que les événements qui ont contrarié la marche normale de la manifestation ne mettent pas en péril son rayonnement. L’édition de cette année a été en effet fragilisée par la mort de son ancien président Daniel Toscan du Plantier. Elle a également été mise à rude épreuve par les attentats de Casablanca. La directrice explique qu’elle ne veut qu’un président de jury américain au festival de Marrakech. L’accomplissement de cette volonté est rendue difficile, en raison des événements tragiques qui ont secoué Casablanca. Les agents des stars américaines, de même que les assureurs, sont réticents. «Je pars demain à Los Angeles, et je ne dormirai pas tant que je n’aurais pas trouvé un excellent président de jury !», nous confie Mélita Toscan du Plantier. Le nom de ce président du jury serait connu dans quinze jours. À trois mois d’intervalle de l’ouverture du FIFM, sa directrice précise qu’il est normal que la liste des films en compétition, de même que la composition du jury, ne soient pas rendues publiques. Elle explique que tous les grands festivals de cinéma agissent de la même façon. En plus, Mélita Toscan du Plantier semble avoir pris en considération les critiques relatives à l’absence de Marocains dans l’organisation du FIFM. «Il existe une équipe franco-marocaine», dit-elle. Elle ajoute que Ali Hajji, l’un des membres de la fondation du FIFM, occupe un « poste important » et qu’il augmente le nombre de Marocains dans cette équipe. Il n’est pas le seul, puisque Neila Tazi sera à la fois responsable de la communication, de la logistique et du protocole. La veuve de Daniel Toscan du Plantier explique que la société «Europe Cinéma Edition», à laquelle l’organisation du festival a été confiée pour la troisième année consécutive, amène de France plus du tiers du budget de la manifestation. A cet égard, des partenaires du festival, comme Louis Vuitton, Chaumet et l’Oréal, ont été contactés par «Europe Cinéma Edition». À terme, Mélita Toscan du Plantier estime que la participation de la société qu’elle représente s’élèvera à 50% du budget global du festival. Interrogée sur la valeur de ce budget, elle répond qu’elle n’a pas «les chiffres en tête». La directrice du FIFM est fière de rappeler la place acquise, en très peu de temps, par ce festival dans le monde. « L’année dernière, nous avons eu une revue de presse trois fois supérieure à celle de festivals, comme Saint-Sébastian, qui existaient bien avant nous ». Elle ajoute qu’une conférence de presse, « en présence de Nathalie Baye la présidente du FIFM », aura lieu à Casablanca, au début du mois de septembre. Les détails de la 3ème édition du festival y seront présentés. L’intéressée semble très attachée au Maroc, pays où elle est venue se reposer après la mort de son époux. Ses propos sont empreints à la fois de passion et d’émotion. Elle est au demeurant si émotive qu’elle sent des dispositions hostiles à son égard de la part de journalistes qui cherchent platement à faire leur boulot : informer !

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