Culture

Mohamed Horani : «J’ai acquis beaucoup de qualités avec les gens de Derb Sultan»

© D.R

ALM : Que représente pour vous le quartier «Derb Sultan»?
Mohamed Horani : C’est un quartier que j’aime beaucoup. C’est là où j’ai vécu mon enfance et mon adolescence. Je garde toujours de magnifiques souvenirs à Derb Sultan surtout  un souvenir de totale liberté au grand soleil. Je n’ai aucun souvenir des jours tristes. Pour ce qui est de mon parcours scolaire, j’ai fait  l’école coranique, Msid puis le collège d’El Fida et le lycée. En grandissant dans ce quartier, j’ai appris à être plus proche des gens et plus convivial. J’ai acquis beaucoup de qualités avec les habitants de Derb Sultan.  

Gardez-vous des souvenirs d’enfance et d’adolescence de ce quartier ?
(Rires) ! Bien sûr. Dans mon enfance, je faisais partie d’un groupe  très remarqué. On ne se séparait jamais. On était très solidaire entre nous. On jouait tout le temps dans le jardin de l’Hermitage. Nous avions fabriqué nous-mêmes des jouets comme une carrosse à roues, une sorte de charrette faite à partir de matériaux très rudimentaires. C’était un jeu assez spécial puisque l’objet était notre propre œuvre. Durant l’adolescence, je me souviens avoir participé à plusieurs compétitions de football de quartier. Côté musique, j’écoutais à longueur de journée Nass El Ghiwane. Il y avait également  Jil Jilala. Lors de cette période, moi et mes amis avions constitué un petit groupe au sein duquel je jouais du banjo, un instrument de musique à cordes pincées. Dans notre temps, notre groupe s’était distingué par son goût musical.

Est-ce qu’il vous arrive de temps en temps de visiter le quartier où vous avez grandi?
Il m’arrive souvent de visiter plusieurs endroits dans ce quartier en l’occurrence «Sahat Sraghna», le quartier des Habous sans oublier notre boulangerie traditionnelle. J’aime aussi me rendre à «Kissariat Al Ahbass» et l’Hermitage pour me remémorer le bon vieux temps et les souvenirs d’enfance.

Que représente pour vous ce quartier par rapport aux autres endroits?
Je pense que c’est un endroit où la solidarité règne partout dans les foyers.  Il y a vraiment une convivialité et une fraternité incroyables entre les voisins du quartier. Tous les enfants représentent pour moi des frères et les pères des voisins, je les considère comme de véritables pères. Il n’y a  jamais eu de  différences entre les enfants du quartier. On était tous pareils. Il y avait une véritable intégration sociale.

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