Culture

Mois du film japonais : un regard sur le Japon via son cinéma

Le Japon est à découvrir à travers son cinéma. C’est ce que propose l’événement «Le mois du film japonais» organisé par l’ambassade du Japon les mercredis 6, 13, 20 et 27 octobre à la Salle culturelle de l’ambassade du Japon à Rabat. «Le public pourra découvrir le cinéma japonais à travers des thèmes et des périodes différentes retraçant la vie des Japonais et présentant la société japonaise. Le public aura également l’occasion de faire la découverte des paysages naturels du Japon et de sa culture présentés par différents réalisateurs japonais», indique le service culturel de l’ambassade du Japon. Quatre films sont au menu. Mercredi 6 octobre, le public aura droit à «Tsuru» du réalisateur Kon Ichikawa, 1988. Ce long-métrage raconte l’histoire d’une bienfaitrice mystérieuse qui entre dans la vie d’un homme pauvre et sans ressources. Ce film est élaboré sur un classique du folklore japonais, «La grue reconnaissante», qui figure dans d’innombrables recueils illustrés, et que tous les petits Japonais apprennent à connaître dès leur plus jeune âge. Mercredi 13 octobre est prévue la projection du film «Le visage de Jizo» (2004), réalisé par Kazuo Kuroki. Adoptant une grande liberté de ton et un certain érotisme, Kazuo Kuroki livre à travers ses films un portrait douloureux mais poétique de la jeunesse. Son œuvre maîtresse est constituée par une trilogie intitulée «Requiem de la guerre» dont le troisième volet est «Le visage de Jizo». C’est l’histoire d’une jeune rescapée du bombardement d’Hiroshima qui retrouve l’espoir. Mitsue revoit en songe son père disparu dans l’explosion qui l’incite à survivre…
«L’étendard des brumes» du réalisateur Katsumi Nishikawa, 1977, est à voir le mercredi 20 octobre. Le film raconte comment une femme finit par se venger contre l’injustice sociale. Le mois du cinéma japonais se clôture le mercredi 27 octobre avec à l’affiche le film «La cape de verre» de Shunya Itô, 1989. C’est l’histoire d’une amitié entre les enfants du village et un garçon venu d’ailleurs au pouvoir mystérieux. Il s’appelle Saburo, mais étant arrivé dans le village un jour de grand vent, on ne tarde pas à le surnommer « Saburo du vent », un surnom dont plusieurs incidents mystérieux viendront confirmer la justesse. «La cape de verre» s’inspire de «Matasaburo le vent», une nouvelle de l’écrivain de l’ère Taishô Miyazawa Kenji. A noter que tous ces films sont sous-titrés en français. Les invitations sont à retirer auprès de l’ambassade du Japon. Il est à signaler que la présentation des invitations sera demandée à l’entrée de l’ambassade à chaque projection de film.

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