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Aziza Malak: «Je me suis vue offrir des propositions en Egypte voire au Golfe»

© D.R

Entretien avec Aziza Malak, chanteuse

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J’aime bien me consacrer à la chanson marocaine y compris celle nationale. D’ailleurs, j’ai été qualifiée en 2016 «d’interprète de chansons marocaines» puisque j’ai chanté lors de plusieurs occasions nationales depuis les années 90.

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ALM : Commençons d’abord par vos nouveautés…

Aziza Malak : Je prépare un single sentimental en rythmes marocains modernes. Je le lance bientôt. Ce sera vraiment une belle surprise pour le public !

Vous vous êtes faite rare sur la scène. Pourquoi ?

Absolument pas ! Je prépare constamment de nouveaux singles. Rien que récemment, j’ai lancé huit nouveaux tubes sauf qu’ils ne sont diffusés que sur les ondes. Or, ce n’est pas suffisant. Les chaînes télévisées, qui contribuent à la promotion des nouveaux singles, ne font pas appel à moi pour animer des concerts. Il est vrai qu’on me contactait auparavant, mais cela n’a plus lieu et sans motif valable. A leur tour, les organisateurs de festivals ne me contactent pas pour que je m’y produise. De telles démarches sont susceptibles de venir à bout de l’artiste. Cela, en plus d’autres problèmes, s’est même répercuté sur mon état de santé alors que je n’ai pas de couverture médicale. Par l’occasion, je n’oublierai jamais le bel hommage que la radio nationale m’a rendu l’an dernier. Je la remercie énormément. J’ai vraiment ressenti une reconnaissance.

Quels sont ces huit nouveaux singles?

J’ai lancé «Eddenya Gheddara» composé par le défunt Ahmed Kourti sur des paroles d’Omar Touzani. Ce single est également l’intitulé de mon récent album. Aussi, j’ai préparé aux côtés du compositeur Abdellah Issami et de l’auteur Omar Talbani le single «Ya Habibi». De plus, j’ai lancé «Ala Khatrek» dont les paroles sont conçues par Fouad El Ouafi avec une composition d’Abdellah Issami. J’ai également sorti «Derhem wahed», un tube composé par Rachid El Kabbaj et un autre single intitulé «Ya Mhayerni». Ce sont des œuvres que je produis par mes propres moyens. Ceci sans oublier les singles que j’ai interprétés en collaboration avec des compositeurs vétérans comme Abdelkader Rachdi, Abdelati Amanna, Fathallah El Meghari et bien d’autres.

Vous avez fait votre apparition en même temps que d’autres artistes qui évoluent sous d’autres cieux. Pourquoi vous ne leur avez pas emboité le pas?

A vrai dire, je me suis vue offrir des propositions en Egypte voire au Golfe. J’ai même interprété en khaliji des singles qui ont eu du succès. Mais j’aime bien me consacrer à la chanson marocaine y compris celle nationale. D’ailleurs, j’ai été qualifiée en 2016 «d’interprète de chansons marocaines» puisque j’ai chanté lors de plusieurs occasions nationales depuis les années 90. Outre plusieurs chansons religieuses, j’ai, entre autres, enregistré en 2017 «Ya Habib Ifriquia» dont les paroles et la composition sont respectivement conçues par Fouad El Ouafi et Chakib El Assimi.     

Que pensez-vous des artistes de la nouvelle génération ?

Il est vrai que nous avons au Maroc de très belles voix, notamment parmi les jeunes artistes. Cependant, ils ne s’arment pas de patience autant que des artistes de ma génération alors que nous n’avions pas les mêmes moyens qu’eux. Pour l’heure, les jeunes chanteurs ont la chance de disposer de producteurs et de chaînes ainsi que des nouvelles technologies. De tels moyens donnent l’impression à ces jeunes d’être des stars. Pour ma part, j’ai chanté en présence de Rois et de chefs d’Etat sans devenir prétentieuse. J’ai même eu le titre de «meilleure chanteuse» en 1994 après avoir interprété «Ma yhemmouni hessad» et pourtant je n’ai pas nourri ce sentiment prétentieux.   

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