Musique

Ça a jazzé dans la ville du détroit

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Tanger a vibré, pendant cinq jours, au rythme de jazz au grand bonheur des mélomanes et des amateurs de cet art musical d’origine américaine. C’était à l’occasion de Tanjazz 2015, dont les travaux ont pris fin dimanche 13 septembre. Les organisateurs ont voulu faire de la clôture de cet événement une grande fête, où les rythmes jazzistiques ont franchi les murs du prestigieux palais Moulay Hafid pour envahir les rues de la ville de tanger. «L’objectif est d’offrir de beaux moments de jazz à l’ensemble de la population de Tanger», selon les organisateurs.   

Parmi les moments forts de cette soirée de clôture, figurait le concert tant attendu et ayant réuni le groupe MoonArra (Inde) et le Maâlem Abdellah El Gourd (Maroc) pour une fusion réussie de la musique classique de l’Inde et celle de Gnaoua. Le public a eu, en plus des animations dans la rue, rendez-vous, au cours de cette même soirée, avec le chanteur et guitariste français de folk et blues, Cisco Herzhaft.

Considéré comme le premier français à avoir enregistré un pur blues à la guitare, il a réussi, comme à son accoutumée, à enflammer l’assistance.
Tanjazz a réussi à réunir pour sa seizième édition une centaine de jazzmen et jazzwomen, qui se sont relayés sur les scènes au Palais Moulay Hafid. Parmi lesquels figurait la tête d’affiche de cette seizième édition, Nikki Hill, qui était accompagnée, samedi dernier, de son mari, le guitariste Matt Hill, et les autres membres de son groupe.

La jeune reine de rock ‘n’ roll a réussi comme à son habitude à réaliser, grâce au talent de ses musiciens et sa voix originale un show explosif. Le public avait aussi rendez-vous avec le percussionniste et chanteur argentin de jazz, Minino Garay, qui a fait danser le public à travers un répertoire bien choisi, dont des morceaux de son nouveau album «Vamos». Comme prévu, la jeune artiste Samia Tawil a pu créer une ambiance électrique à la grande Place d’Oujda. Cette belle performance lui a valu le prix de l’élégance de Tanjazz 2015. L’artiste sénégalais Ablaye Cissoko a pris, de même, part à cette fête musicale pour présenter avec Simon Goubert (batterie), Sophia Domancich (piano) et Jean-Philippe Viret (contrebasse) une fusion de la musique traditionnelle du Sénégal et le jazz occidental, tout en cherchant à mettre en valeur les fondements musicaux communs aux deux langages. Cette édition a été également marquée par les beaux shows du groupe tchèque «Rhythm Desperados», le jeune Kabyle Yacine Malek, l’Irlandaise Grainne Duffy, le pianiste belge Jean-Philippe Collard-Neven, l’américaine Ruby Landen ou encore l’orchestre français «The Swing Ambassadors».

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