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Clôture de la 22ème édition du Festival Gnaoua et musiques du monde : Le succès toujours au rendez-vous

Tout au long de cette messe de la musique universelle aux couleurs africaines, la cité s’est transformée en un grand espace culturel. Grands artistes, artistes de rues, peintres, penseurs… se sont retrouvés à Essaouira le temps de ce festival.

A sa 22eme édition, le Festival du son gnaoui a tenu ses promesses. Du 20 au 23 juin 2019, la cité des alizés a vibré aux rythmes du guenbri et des crotales, au plus grand bonheur des amateurs du genre et des visiteurs de la ville. Tout au long de cette messe de la musique universelle aux couleurs africaines, la cité s’est transformée en un grand espace culturel. Grands artistes, artistes de rues, peintres, penseurs… se sont retrouvés à Essaouira le temps de ce festival. Fort des collaborations entre artistes et des fusions entre différents genres musicaux, le Festival Gnaoua et musiques du monde a donc accueilli comme à son accoutumée une pléiade de maâlems et d’artistes venant du monde entier. Après la parade d’ouverture à Bab Dekkala, les festivaliers ont découvert un concert d’ouverture inédit sur la scène Moulay Hassan. En effet, le maâlem Hassan Bassou et l’artiste cubain Osain d’El Monte ont créé la sensation avec une fusion entre les deux genres musicaux où ils excellent respectivement, à savoir la tagnaouite et la rumba. S’en sont suivies les performances sur scène du maâlem Omar Hayat et de l’auteur-compositeur guinéen Moh! Kouaté. Les deux artistes ont présenté au public une collaboration musicale 100% africaine. La soirée s’est poursuivie dans différents lieux de la ville comme Dar Loubane et Dar Souiri.

L’universalité du son gnaoui

Ce n’est un secret pour personne, la tagnaouite résonne dans le monde entier et séduit de plus en plus d’adeptes. Pour les organisateurs de cet événement, tous les maâlems, musiciens et artistes font qu’on parle de musique de gnaoua comme on parle de rock, de reggae ou de rumba d’autant plus qu’une nouvelle génération de maâlems prend la relève pour diffuser cet art ancestral un peu partout dans le monde. Maâlem Hassan Bassou, Abdelkbir et Hicham Merchane, Hassan Hakmoun, Hamid El Kasri… la programmation de cette année s’est caractérisée par la participation des grands noms de Gnaoua ainsi que la présence des groupes comme Tinariwen (Mali), Imdiazen (Maroc), Maria del mar Moreno (Espagne), et de Susheela Raman (Royaume-Uni/Inde). La musique marocaine contemporaine s’est quant à elle illustrée grâce à Nabyla Maan, Betweenatna, Mogador Band et Hahouma.

Concerts intimistes, fusions et lilas

Le public et les aficionados de ce patrimoine vivant étaient présents aussi bien dans les concerts intimistes, que dans les lilas. Dar Loubane, située au centre de la médina, a vibré au rythme des fusions acoustiques comme celle de maâlem Alikane, sa troupe Tyour Gnaoua, du batteur Karim Ziad et du percussionniste Rhani Krija. Le temps d’une soirée, ce lieu a également fait découvrir aux amoureux des concerts de fusions la magie du mélange entre le flamenco et tagnaouite réalisé par Jorge Pardo et le maâlem Said Oughassal. Autre lieu: les lilas programmées à Dar Souiri. Celles-ci ont fait voyager dans le temps et dans l’espace aussi bien les connaisseurs que les moins érudits de tagnaouite. A l’affiche : les lilas rbatie, chamalie et souirie ont ainsi offert le meilleur du répertoire de ces trois régions.

L’héritage musical à l’honneur

Le festival a l’habitude de rendre hommage aux artistes qui ont marqué les mémoires. Cette année, le choix s’est porté sur le jazzman Randy Watson et l’artiste gnaoui Sidi Hmed Laaraichi.

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La force de la culture

En marge de ce festival s’est tenu le 8ème Forum des droits de l’Homme d’Essaouira.

Cette nouvelle édition qui s’est déroulée les 21 et 22 juin a été placée sous le thème «La force de la culture contre la culture de la violence».

Artistes, académiciens et acteurs politiques et associatifs ont échangé leurs visions sur cette thématique en apportant des témoignages sur leurs expériences sur le terrain dans le cadre de deux panels «Violences, entre origines et matérialisations actuelles» et «Le rôle de la culture et l’acteur culturel».

Cette année a été marquée par la participation, entre autres, de la journaliste Laure Adler, de l’écrivain  Abdelkarim Jouaiti, du journaliste Edwy Plenel, de l’artiste plasticien et écrivain Mahi Binebine ou encore de la comédienne et réalisatrice Maymouna N’Diaye.

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