Musique

Festival de Fès : Une mosaïque africaine en week-end d’ouverture

© D.R

En attendant l’affluence d’autres artistes issus de différents continents, le week-end d’ouverture du 21ème festival des musiques sacrées du monde, égayé, vendredi, par la présence de SAR Lalla Salma et qui se tient du 22 au 30 mai sous le Haut patronage royal, a été purement africain. Qu’ils soient marocains, subsahariens ou tunisiens, les artistes qui ont rythmé l’ouverture relèvent bien de notre continent que les initiateurs ont choisi de célébrer cette année.  

La poisse de Saber Rebai

Après le spectacle inaugural, c’était au tour de Saber Rebai d’animer, samedi à Bab Elmakina, un concert qui, malgré quelques perturbations, a fasciné le public. Ainsi, il a fallu environ deux heures pour accorder les instruments de musique qui ont perdu de leur accord après une panne électrique engendrée par la pluie qui s’est abattue la ville de Fès. Entre-temps, les fans, qui ne pouvaient à un moment supporter le climat froid qui régnait sur les lieux, ne cessaient de clamer l’artiste qu’ils apprécient vivement. Celui-ci qui a attribué le retard aux conditions climatiques n’a pas manqué de raconter ses souvenirs avec celles-ci, notamment dans la ville spirituelle du Maroc puisqu’il s’y produit pour la deuxième fois. «A chaque fois que je participe au festival, il pleut», a avancé Saber Rebai qui a, entre autres, interprété des chansons du répertoire tunisien. L’enthousiasme du public a atteint son pic lorsque l’artiste a chanté «Barcha barcha» et «Athadda Elalam».  

Le groupe Payiz entre en transe avec l’ambassadeur irakien au Maroc

Saber Rebai n’a pas été le seul à être perturbé par les conditions climatiques. Le groupe Payiz en provenance de l’Irak, qui l’a été à son tour, est également parvenu à offrir, en après-midi du même jour, une belle prestation au public du musée Batha. Elle l’a été de par les instruments et les chants évoquant la spiritualité du Kurdistan d’où proviennent les artistes du groupe dont un membre n’a pas manqué de rappeler «la souffrance» qui y règne. Bien que le public majoritairement étranger n’ait pas compris la langue kurde, il est entré en symbiose avec la spiritualité dégagée par les rythmes et la voix des artistes qui n’ont pas manqué d’associer celui-ci ainsi que l’ambassadeur irakien au Maroc aux danses dont ils ont fait une démonstration.  

L’Afrique s’invite à Fès

Vendredi, l’élite, qui a assisté aux côtés de SAR Lalla Salma à l’ouverture du festival, s’est vu offrir une fresque musicale grandiose relatant l’Afrique d’Hassan al-Wazzan, appelé Léon l’Africain, jusqu’à la présence de la confrérie Tijani à Fès et sa médina. Le tout dans une scénographie et un show alliant les rythmes et les chants africains à ceux andalous et berbères, entre autres, pour fasciner un public de différents bords et de nationalités variées.

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