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Festival TANJAzz : Une cinquantaine de concerts investissent la ville du détroit

© D.R

C’est l’artiste marocain Fouad Hani qui a ouvert le bal avec un concert aux Jardins de la Mandoubia, un lieu symbolique qui avait connu la naissance et les premiers pas de cet événement.

Les amoureux de la musique, particulièrement du jazz, ont vécu, pendant une semaine, une ambiance électrique et festive dans les principaux sites touristiques et dynamiques de Tanger. C’était à l’occasion du vingtième Festival TANJAzz, dont les travaux ont connu, du 15 au 22 septembre, la participation de grands artistes et fidèles à ce rendez-vous annuel.

Parmi lesquels figurait Nina Van Horn, qui y prenait part pour la quatrième fois. Très émue par l’accueil que le public lui a réservé, cette chanteuse franco-américaine de blues et de jazz est revenue pour chanter pour les Tangérois et les faire danser grâce à son dynamisme habituel et un mélange de soul, jazz, blues et rythm and blues. «Je me souviens de ma première participation à TANJAzz à la Mandoubia, où tout le monde est venu sur scène pour danser avec moi à la fin du spectacle», a tenu à rappeler Nina Van Horn.

A l’occasion du vingtième anniversaire de TANJAzz, les organisateurs ont décidé d’allonger la durée de cette manifestation de quatre à une semaine, et ce au grand bonheur des amoureux du jazz. Ils ont ainsi programmé plus d’une cinquantaine de concerts sur six scènes à travers la ville du détroit. C’est l’artiste marocain Fouad Hani qui a ouvert le bal avec un concert aux Jardins de la Mandoubia, un lieu symbolique qui avait connu la naissance et les premiers pas de cet événement. Multi-instrumentaliste autodidacte, Fouad Hani a été invité à se produire pour la quatrième fois à ce festival.

Il a réussi avec ses deux instruments traditionnels l’hajhouj et le gougou et sa guitare ainsi que son répertoire en langues arabe, anglaise et française à enflammer le public. Créés au début du 20ème siècle, les Jardins de la Mandoubia ont vu la tenue de plusieurs concerts d’autres musiciens et chanteurs de jazz et de blues, dont le groupe toulousain de blues Awek et l’ensemble britannique The Jive Aces, qui ont réussi à impressionner et galvaniser le public par leurs représentations respectives.

Construit au 19ème siècle, le Palais des institutions italiennes, communément connu sous le nom Ksar Moulay Hafid, a été ouvert pour accueillir de grandes figures de jazz telles que Buika (de son vrai nom Maria Concepción Balboa Buika), qui était à l’affiche de cette vingtième édition.

D’origine équato-guinéenne, la célèbre chanteuse espagnole a réussi à enflammer le public venu nombreux admirer sa voix rauque et la singularité de son style hors du commun. Le musée de la Kasbah, dont la date de la création remonte au 17ème siècle, a ouvert ses portes pour accueillir des concerts, ayant permis à ses visiteurs de vivre une autre ambiance sous le rythme des musiques de jazz. Ce festival a été marqué par d’autres concerts et shows à la gare ferroviaire Tanger-Ville, à Tanger City Mall ou encore à l’espace Tabadoul.

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