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Françoise Atlan : «La culture soufie a de plus en plus, intérêt à être connue et encouragée»

© D.R

Entretien avec Françoise Atlan, chanteuse franco-marocaine

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Rencontrée directement après sa performance au concert d’ouverture du 12ème Festival de Fès de la culture soufie, qui se tient jusqu’au 26 octobre, la chanteuse franco-marocaine Françoise Atlan s’exprime sur sa prestation lors de cette cérémonie. Cet échange rapide avec l’artiste était également l’occasion pour l’interroger à propos de la nationalité marocaine, qu’elle a reçue, après son concert en présence de SM le Roi Mohammed VI et Sa Sainteté le Pape.

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ALM : Vous vous êtes produite au Festival de Fès de la culture soufie pour deux années consécutives. Quelle est la différence entre chacune de vos participations ?

Françoise Atlan : Comme vous dites, j’ai chanté l’année dernière à cet événement. C’est toujours une émotion très grande de s’y produire. Cette année, c’était tout à fait différent parce que j’étais avec d’autres chanteurs. Il est toujours assez impressionnant d’être avec de belles voix. Je me sentais bien enveloppée par les deux voix qui m’ont accompagnée lors du concert d’ouverture de cette 12ème édition. Nous avons chanté la même spiritualité, notamment le grand poète Al Shushtari. C’était un bonheur immense. A propos du festival, je peux dire que cet événement est absolument extraordinaire.

En mars dernier, vous avez chanté devant le Souverain et Sa Sainteté le Pape. Ce qui vous a valu la nationalité de notre pays en vertu d’un décret royal. Qu’est-ce que cela vous fait d’être marocaine ?

Cela m’émeut énormément. Je me sens assez fière. J’espère vraiment honorer cette distinction assez particulière.

Lors de votre concert au 12ème Festival de Fès de la culture soufie, vous avez, outre l’espagnol, interprété des chants en arabe. Comment vous vous êtes préparée pour cette langue ?

La langue arabe, je l’ai, quand même, dans ma famille puisque j’ai des origines algériennes du côté paternel. Donc, je suis un peu retournée à mes racines.

Vous êtes également connue pour vos chants sépharades. Pourriez-vous nous dire s’il existe un point commun entre ceux-ci et les chants soufis du Maroc ?

Pour répondre à votre question, je dirais que la spiritualité, c’est ce qui nous unit. Ici, au Maroc, c’est un grand pays où l’on peut vraiment ressentir cela. C’est pourquoi je suis d’ailleurs fière d’être marocaine aussi.

Quel regard portez-vous sur l’évolution de la culture soufie dans le monde ?

Je crois que cette culture a de plus en plus intérêt à être connue et encouragée.

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