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Hindi Zahra: «Le stress et le trac ne disparaissent qu’une fois en face du public»

© D.R

Entretien avec Hindi Zahra, artiste

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Hindi Zahra, artiste aux multiples talents, était présente lors de la 20ème édition du Festival Gnawa et Musiques du Monde. A cette occasion, la chanteuse franco-marocaine a accepté de se prêter au jeu des questions-réponses.

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ALM : Ce n’est pas votre première prestation au Festival Gnaoua ni votre première rencontre avec la musique Gnaoua. Que représente pour vous ce style de musique ?

Hindi Zahra : Pour moi, la musique Gnaoua représente le patrimoine marocain, une culture africaine qui s’est mélangée à une culture marocaine. Cette musique représente aussi une culture animiste et vaudou qui s’est mélangée à une culture soufie musulmane.

Cette 20ème édition du festival Gnaoua est une édition spéciale. Que représentait pour vous votre performance sur la scène Moulay Hassan ?

Pour moi, c’était quand même beaucoup de stress et de pression, ayant envie de bien faire. J’étais stressée juste avant le concert, mais une fois sur scène, tout s’est réglé. En fait ça se passe toujours comme ça. Le stress et le trac ne disparaissent qu’une fois en face du public. Moi et le reste des personnes présentes sur scène étions contents de pouvoir partager le live. Plus le spectacle avançait, plus on sentait les gens avec nous.

Grâce au 20ème anniversaire du Festival, vous avez pu monter sur la scène mythique du Bataclan. Parlez-nous un peu de cette expérience…

J’étais vraiment heureuse d’être cette scène. Je n’ai pas trop ressenti de stress parce que je n’étais pas seule sur scène, donc le poids de la performance n’était pas sur mes épaules uniquement. J’étais sur les côtés de la scène durant tout le live. C’était aussi un moment magique grâce à la présence de Maâlem Bakbou. Grâce à son entrée extraordinaire, il a pu ramener les gens vers la scène. Il a su capter l’attention de tous les spectateurs. Du coup, il nous a ouvert la voie. J’étais vraiment contente de partager la scène avec autant de grands noms de la musique.

Votre dernière album Homeland est une véritable réussite. Mais quelle était l’idée derrière cet album ? Etait-ce un retour aux sources, ou une manière pour vous de trouver des racines, mais ailleurs ?

Je pensais à un retour aux sources, mais après je me suis rendu compte que mes sources étaient multiples et de différentes cultures et ce, grâce à ma famille. Ils ont ramené différents genres musicaux dans ma vie et j’ai été comme une éponge depuis mon enfance. Il y a aussi le fait que je suis une fille du voyage, étant née dans une famille de voyageurs, j’ai pu voir que différentes musiques représentaient différents voyages intérieurs. Je souhaitais que les gens voyageaient quand ils écoutaient mon album. Qu’ils ne soient pas au Maroc, mais que le Maroc les amène ailleurs, un peu comme une sorte d’escale musicale, en plus d’une escale géographique.

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