Musique

Magida El Roumi interprète «La Tasal» pour la première fois au Maroc

© D.R

En clôture du 23ème Festival de Fès des musiques sacrées du monde

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Si le public marocain est majoritaire lors du concert de Magida El Roumi, celui étranger est également de la partie. «Je ne comprends rien aux paroles arabophones. Je suis impressionné par la musique et la belle voix de l’artiste», indique un festivalier français

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En programmant samedi Magida El Roumi en clôture, le 23ème Festival de Fès des musiques sacrées du monde laisse le meilleur pour la fin ! Samedi soir, la porte monumentale de Bab El Makina retentit aux rythmes issus du pays du cèdre et de la voix de la diva libanaise le temps d’un concert qu’elle ouvre par une entrée majestueuse sur la scène qui lui vaut des applaudissements chaleureux par le public. Après quoi, elle s’empare du micro pour interpréter le single «Ya watani » dont les paroles sont conçues en arabe et en français. Après ce tube, Magida El Roumi, qui anime un concert pour la deuxième fois au festival de Fès, laisse libre cours à ses sentiments. «Cela me fait plaisir de me produire, aux côtés de la troupe égypto-libanaise dirigée par le maestro Loubnan Baâlabakki, dans ce festival qui a une grande valeur à mes yeux», indique Magida El Roumi au début de son concert. Par l’occasion, elle ne manque pas de remercier les initiateurs du festival, notamment le président Abderrafie Zouiten et son équipe pour les soins prodigués à l’ensemble de la troupe. «C’est assez touchant !»,  s’exprime la chanteuse.

«De telles personnes représentent bien leur pays», poursuit-elle. Pour la diva, c’est un honneur de chanter pour le public marocain. «Que le bon Dieu préserve ce cher pays, son Roi et son peuple», enchaîne l’artiste. Des propos appréciés par le public qui applaudit fort la chanteuse qui indique présenter «La Tasal» pour la première fois au Maroc. Un poème dont les paroles sont conçues par Souad Essoubah sur une composition de Marwan Khouri et un arrangement de Michel Fadel. Avant d’interpréter ce nouveau tube, Magida El Roumi enchaîne ses chansons à succès en passant par «Âm biesalouny alik ennas» «Soudfa», «Ouhibbouka jiddan», «Koun Sadiki», «Ana Iaâtazlti El Gharam», qu’elle chante en voix d’opéra et en chœur avec le public, outre un tube dont les paroles évoquent l’eau de mer. De quoi abonder dans le sens de la thématique du festival «l’eau et le sacré». Le tout en se déplaçant de temps à autre entre les bords de la scène pour s’approcher du public. «Il est difficile de marcher avec !», lance-t-elle avec un brin d’humour à propos du caftan qu’elle porte. Pour sa part, le public assez nombreux, au point que certains sont restés debout, ne cesse de clamer «Kalimate». Un tube qu’elle interprète en dernier après avoir chanté «Alach ya ghezali» et «Ya bent bladi».

Si le public marocain est majoritaire lors du concert de Magida El Roumi, celui étranger est également de la partie. «Je ne comprends rien aux paroles arabophones. Je suis impressionné par la musique et la belle voix de l’artiste», indique un festivalier français installé aux côtés d’ALM. Ainsi, le public marocain et étranger trouvent leur compte au bout d’un concert d’environ 1h30.

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