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Marcel Khalifa : «Le festival de Fès est resté fidèle à son niveau culturel»

© D.R

Entretien avec Marcel Khalifa, chanteur libanais

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La star Marcel Khalifa a offert un concert grandiose à un public énorme lors du 25ème Festival de Fès des musiques sacrées du monde qui se tient jusqu’au 22 juin. Un show qu’il a marqué par l’interprétation, entre autres, d’un requiem en compagnie de son fils au piano. Avant d’émerveiller ses fans à Bab El Makina, il a rencontré les médias pour se livrer à une séance de questions-réponses. L’artiste présente ses regards sur le festival et parle de ses projets.   

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ALM : Quelle est la différence entre vos dernières participations au festival et celle de 2019?

Marcel Khalifa : La différence est en termes du répertoire. J’ai présenté des chansons que tout le monde connaît et d’autres nouvelles œuvres. C’était un voyage musical avec des œuvres spécialement faites pour le festival. C’est le cas d’un requiem, puisque le festival est dédié aux musiques sacrées. Ce requiem funéraire a été composé pour Beyrouth. Nous allons l’offrir à toutes les capitales du monde. Le show au festival a également été marqué par l’interprétation d’une poésie intitulée «La fin de la nuit».

Selon vous, comment évolue le festival en termes du choix des artistes ?

C’est un festival qui est resté fidèle à son niveau culturel. Chose qui est importante en ce moment où nous vivons dans une détérioration totale. C’est la deuxième fois que je viens à ce festival qui a déjà cet espace imposant de Bab Al Makina. Je suis d’ailleurs très content, moi et mon orchestre, de se produire ici.

A votre sens, comment un artiste confirmé peut-il conserver son succès ?

Il faut que l’artiste reste toujours modeste et ne croie jamais à sa célébrité. Le plus important c’est de ne pas faire la grosse tête. Je le dis souvent à moi-même quand je termine une soirée réussie. Et il faut continuer son voyage.

Certains vous qualifient d’artiste engagé. Que répondez-vous à cela ?

Tout le monde est engagé, chacun le fait à sa manière et dans son travail. Pour ma part, je dis que l’homme, pour donner, doit être dans une situation de malaise, se trouver dans une problématique spéciale pour créer  et produire. Parce qu’il ne doit pas se baser sur un problème pour créer. En fait, c’est la poésie qui se présente elle-même pour aller vers l’autre.

Pourriez-vous nous parler de vos projets ?

Je prépare un grand projet orchestral avec une chorale de 150 artistes sur scène. Par l’occasion, je participerai en cet été à l’ouverture du festival Baalbek au Liban.

Un dernier mot…

J’aime toutes les villes du Maroc ainsi que son peuple avec qui j’entretiens de bonnes relations depuis belle lurette.

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