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Quand l’Institut du monde arabe célèbre l’art de l’Aïta

© D.R

Au menu spectacles, tables rondes et de belles rencontres

L’Institut du monde arabe de Paris (l’IMA) entame sa nouvelle saison culturelle en célébrant l’art de l’Aïta. Dans ce sens, il consacre toute une programmation à cet héritage ancestral à travers «Voix de femmes». Au menu, des spectacles, tables rondes et de belles rencontres. «Bravant les interdits, les quolibets voire le mépris, de «sacrées bonnes femmes» du monde arabe d’hier ont brûlé les planches. Celles d’aujourd’hui leur rendent hommage, en reprenant un héritage qu’elles ont à cœur de faire redécouvrir, de réinterpréter et de magnifier», expriment à ce sujet les organisateurs. Dans ce cadre, le public aura l’opportunité de découvrir de belles rencontres urbanisées et remises au goût du jour en particulier grâce au violoniste Maréchal Kibbo, auteur du fameux «Kutché» repris par Khaled, et à Bouchaïb El Bidaoui. Au programme également une autre soirée consacrée à la Aïta. Elle sera représentée par deux ambassadrices de talent, à savoir Khadija El Bidaouia, qui incarne l’aspect contemporain du marsaoui, et Khadija Margoum, qui porte le renouveau de la Aïta.

Outre les spectacles, une table ronde sera organisée sous le thème «La Aïta, art coquin et mutin». Elle réunira en effet plusieurs intervenants à l’instar d’Izza Génini, productrice et réalisatrice. On lui doit notamment la série de documentaires Maroc corps et âme, consacrés à divers genres musicaux marocains dont le Gnaoui, le Melhoun ou la Aïta. On retrouvera également Brahim El Mazned, inlassable militant de la cause musicale marocaine, notamment directeur artistique du festival Timitar d’Agadir, dédié à l’art amazigh, et directeur de Visa For Music à Rabat, et enfin Hassan Nejmi, poète romancier, dont la thèse sur la Aïta fait référence. Le débat sera animé par Rabah Mezouane, chargé de la programmation musicale à l’IMA. A l’instar de cet hommage consacré à l’art de l’Aïta, l’IMA propose d’autres activités à l’instar de «Ciné-débat». Celui-ci sera marqué par la projection du film documentaire «Shakespeare à Casablanca» de la Marocaine Sonia Terrab. Prévu en février, ce film relate l’histoire d’une jeune troupe de théâtre qui répète «Le Songe d’une nuit» d’été de Shakespeare et en profite pour se questionner et questionner toute la ville sur l’amour et son langage. Un portrait vivant, plein d’humour et d’espoir de Casa la mal-aimée, portée par une jeunesse inspirée. L’IMA accueillera également Leila Slimani et Sanaa El Aji. Ces deux écrivaines débattront ensemble du thème «Sexualité et liberté individuelle au Maroc». «Le Maroc peut-il faire sa révolution sexuelle et secouer le poids des traditions ? Examen des champs du possible».

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