Culture

Musiques urbaines : la 12ème édition du Tremplin recrute

© D.R

Les jeunes groupes musicaux (Hip-hop, Rock/Metal, Electro et Fusion) désirant participer à la 12ème édition du Tremplin ont jusqu’au 15 janvier pour déposer leurs dossiers. Comme chaque année, ces groupes devront rendre leurs dossiers complets accompagnés d’une maquette audio ainsi que d’une vidéo pour permettre au jury de présélection de juger de la qualité des demandes. Les dossiers de candidature peuvent être déposés à Casablanca, Mohammédia, Rabat, Marrakech, Agadir, Tanger, Fès et Meknès.
Selon les organisateurs, cet événement, qui aura lieu en mars 2010, offre la possibilité aux jeunes formations musicales d’être révélées aux médias et au grand public. Chaque année, sont soumis au jury du Tremplin quelque 200 maquettes tous styles confondus et provenant de tout le pays. Depuis son lancement en 1999, plus de 300 formations se sont produites sur la scène du Tremplin. Aussi grâce au succès des événements Tremplin et L’Boulevard organisés par l’association l’EAC L’Boulevart, les musiques urbaines marginalisées ont pu sortir de l’ombre et les groupes marocains s’exporter à l’étranger, ce qu’étaient les principales des objectifs du départ, selon Mohamed Merhari, alias Momo, co-fondateur du Tremplin. Actuellement, d’autres objectifs s’assignent à l’association l’EAC L’Boulevart et à ses différents partenaires désirant faire avancer l’élan d’expression artistique et de développement culturel chez les jeunes Marocains. «Actuellement, la priorité n’est plus à l’organisation d’événements tape-à-l’œil, mais il s’agit de pérenniser la pratique des musiques urbaines à travers la création d’espaces fixes», explique Momo. Et l’association l’EAC L’Boulevart va bon train dans ses nouveaux objectifs. Le chantier le plus ambitieux de l’association est bien évidemment le Boultek, centre des musiques actuelles. Domiciliés au Technopark de Casablanca, ces locaux sont d’une superficie de 850 m2. Les travaux qui ont commencé en octobre 2008 ont atteint un niveau de réalisation de 80% et ce, grâce à des fonds 100% marocains dont le don de Sa Majesté Mohammed VI d’une valeur de 2 millionsDH en constitue la plus grande part. Il faut savoir que ce don royal a servi en partie à sortir L’Boulevard des difficultés financières qu’il avait rencontrées et qui étaient d’une valeur de 500.000DH. Les actuels travaux de construction du Boultek ont pour leur part coûté 2,5 millions DH. Et il en faut autant sinon plus, pour terminer les travaux d’équipements, notamment concernant le studio d’enregistrement et la radio Web prévus dans le projet. Toujours selon Momo, le Boultek devrait être autonome financièrement d’ici deux à trois ans. Par ailleurs, d’autres espaces destinés aux groupes de musiques urbaines devraient voir le jour dans d’autres villes grâce à des partenariats avec l’association l’EAC L’Boulevart. On cite un local de répétition à Rabat mis à la disposition d’une douzaine de groupes par l’Institut français de Rabat. Des villes comme Agadir ou Mohammédia sont en pleine prospection pour trouver des locaux de répétitions adaptés aux jeunes groupes de musique urbaine.

Articles similaires

Culture

Dans le cadre de la Journée Internationale du livre : L’IC organise la Semana Cervantina 2024

L’Institut Cervantès de Casablanca célèbre la Semana Cervantina 2024 avec différentes activités...

Culture

Ouverte au public du 18 avril au 6 mai 2024: La Fondation BMCI et la galerie 38 lancent «Vogue»

La BMCI, à travers sa Fondation et en partenariat avec la Galerie...

Culture

«Moroccan badass girl» de Hicham Lasri à l’assaut des salles nationales

Il évoque la pauvreté, le chômage et le désespoir de la jeunesse

Culture

«Disciples Escoffier Maroc» : Un rendez-vous gastronomique à Rabat

Organisé autour de la transmission à travers les femmes

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux