Culture

ONA : une Fondation pour la culture

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Ancrage au Maroc et rayonnement international. Ce pari engagé par l’équipe de Rachid Slimi, président de la Fondation ONA, a été bel et bien réussi. En témoigne le bilan de la saison écoulée, objet d’un rapport qui vient d’être publié par la Fondation. Un rapport de soixante-dix pages qui se veut un retour, en mots et en images, sur une activité ponctuée de grandes réalisations, dont l’inauguration fin 2006 de «la Villa des arts de Rabat». Tout comme Casablanca, capitale économique du Royaume, qui s’est dotée, il y a vingt ans, de sa «Villa des arts», de même Rabat, capitale administrative, vient d’avoir la sienne. Et ce n’est pas tout… En quête de rayonnement qui dépasse l’axe Rabat-Casablanca, la Fondation envisage de lancer le projet de ce que M. Slimi appelle «un essaimage de notre action culturelle au Maroc».
Ce désir de grandeur trouve son explication dans la forte demande en activités culturelles exprimée ici et là à travers le Royaume. Après Casablanca et Rabat, ce sera au tour de Tanger, Fès, Agadir et Marrakech d’avoir leurs «Villas des arts».
L’idée est tout à fait simple : convertir des édifices historiques en lieux d’exposition. Une manière de réhabiliter et, par conséquent, de redonner âme à des édifices abandonnés jadis à leur propre sort. Dans cet esprit, la Fondation entend contribuer à préserver et à promouvoir les richesses du patrimoine matériel et immatériel national. Pour s’en rendre compte, il suffit de rappeler la contribution éclatante de la Fondation à la restauration de la Mosquée de Tinmel, sans compter son apport à la réhabilitation du site de Volubilis, par le financement de la construction de deux réserves de stockage et du laboratoire dédié aux archéologues, ajoutez à cela son implication dans la modernisation des équipements de la cinémathèque de Tanger.
Au-delà de ce chantier, la Fondation ONA a proposé, lors de la saison précédente, une programmation exigeante ayant touché à différentes expressions artistiques et culturelles. Les arts plastiques viennent en tête, avec une palette assez diversifiée et qui plus est novatrice. L’événement notoire reste l’exposition «Mois du patrimoine», organisée du 26 avril au 26 mai 2005. Parmi les thèmes abordés, il y a lieu de citer «Les Figures de l’abstraction», «La Création au service de l’industrie» (Design), sans oublier l’exposition de sculptures intitulée «Maroc-Belgique : variations poétiques». Dans la rubrique «Cinéma», figure le Prix court-métrage décerné par la Fondation le 4 juillet 2005. Au chapitre «Edition», il y a lieu de rappeler la publication d’un beau-livre intitulé «Art contemporain». La rubrique-débat n’a pas été en reste. La Fondation a organisé plusieurs colloques sous les thèmes suivants : «La diversité culturelle», «Journalisme économique, réalité et perspectives», «Cycle de conférences philosophiques», «Le e-marketing au service du développement économique du Maroc»…
Institution culturelle, la Fondation ONA joue également un rôle social non négligeable.
Parmi ses actions, une opération en faveur des enfants diabétiques, des dons de sang, une campagne de prévention contre l’hépatite C, une campagne de sensibilisation aux conditions de santé pour effectuer le jeûne du Ramadan… Un bel exemple de ce que peut faire une entreprise citoyenne.

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