Culture

«Ouarzazate Movies» à Londres

© D.R

La programmation hors les murs de la cinémathèque de Tanger est lancée. En attendant l’ouverture de cet espace au mois de novembre, sa directrice Yto Berrada, qui n’est autre que la fille du journaliste Hamid Berrada, a prévu la projection d’une série de documentaires et de films de réalisateurs arabes au sein d’une galerie d’exposition londonienne dénommée «The photograper’s Gallery ». Il s’agit des films de la collection de la cinémathèque sise au cinéma Rif situé à la place du Grand Socco à Tanger.
Cette manifestation aura lieu du 29 septembre au 26 novembre prochain dans la cité de Big Ben. Les films d’une trentaine de réalisateurs arabes sont programmées.
Les spectateurs pourront découvrir l’univers cinématographique et l’art vidéo de quelques réalisateurs arabes. Le Maroc sera représenté à travers la projection d’ «Ouarzazate Movies» de Ali Essafi. Ce film documentaire réalisé en 2001 revient sur l’histoire des figurants d’Ouarzazate. Tous les aspects de leur vie d’acteurs occasionnels ont été traités par M. Essafi.
A la manière d’un reporter d’images, ce réalisateur originaire de Berkane propose au spectateur à voir une partie méconnue de la vie de ces petites gens.
«On entend dire que les tournages étrangers sont une source de revenus pour ces gens-là, mais leur souffrance est souvent négligée. J’ai voulu la mettre en exergue», a déclaré Ali Essafi lors de l’avant-première de son film. 
Cinéaste connu par son intérêt pour les tranches de vie des gens modestes, mais qui sont  porteurs de valeurs de la société dans laquelle ils vivent, il s’est toujours montré au diapason de ses ambitions. A preuve : son film « Le blues des chikhates ». Pour réaliser ce documentaire, il n’a pas hésité à passer plusieurs journées avec ces chanteuses populaires. Et afin d’améliorer l’image négative qu’elles véhiculent, il les a «portées» à l’écran.
Avec une touche d’amour et sans condescendance. La projection d’«Ouarzazate Movies» est une sorte d’hommage que la Cinémathèque de Tanger lui rend. Ceci d’autant plus que les projections que la galerie londonienne « The photographer’s gallery » va abriter permettront de découvrir des œuvres de cinéastes en provenance du Liban, de l’Egypte et de la Tunisie. Le programme se décline en divers axes parmi lesquels on peut citer, à titre d’exemple : « Paysages des villes et des périphéries », « Ici et là », « La culture populaire », « La sédentarité et le nomadisme ». En sus des films, vidéos et documentaires, des photographies sur l’architecture urbaine seront exposées.

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