Culture

Pascale Michaalani

© D.R

ALM : Quels sont vos projets?
Pascale Michaalani : Actuellement, je viens de tourner le vidéoclip d’une chanson libanaise réalisé par Fadi Haddad. C’est pour la première fois qu’on travaille ensemble. L’histoire du clip est assez originale. La chanson est intitulée «Am tehaddedni beddak tetallakni». Les paroles de la chanson sont de Wael El Achkar. Elle a été composée et distribuée par Moulhim Abou Chadid. Le tournage de ce clip a été marqué par son caractère comique. Je suis aussi en cours de préparation d’un album pour l’été 2011 en optant pour des compositeurs et poètes du monde arabe.

Comment trouvez-vous votre collaboration avec le compositeur marocain Nabil Khaldi?
Ma collaboration avec le compositeur Nabil El Khaldi a connu un grand succès surtout pour la chanson «Dandani» et «Forka seiba». J’étais très impressionnée par cette expérience, la première de son genre. J’aimerai bien la refaire.

Quel est votre rapport avec le désert? Avez-vous visité le Sahara marocain?
J’apprécie la nature du Sahara qui jouit d’une beauté fantastique que ce soit au Maroc, en Tunisie ou dans le Golfe, surtout quand le vent caresse le sable. Je préparerai prochainement une chanson marocaine dont je tournerai le vidéoclip au Sahara marocain.

Comment qualifiez-vous votre lien avec le public marocain?
Le public marocain est un vrai amateur d’art et de belles œuvres. Je suis toujours en contact avec le peuple marocain à travers mes concerts au Maroc. J’aime bien partager de bons moments avec le public marocain qui est raffiné et averti.

Un hommage vous a été rendu lors du Festival de la chanson arabe au Maroc. Que pourriez-vous nous en dire ?
Oui, un hommage m’a été rendu lors de ce festival. Je serai au Maroc au mois de mars prochain pour ce festival. Je suis heureuse par cette consécration.

Nous aimerions savoir comment est né votre amour pour la musique ?
Quand j’étais à l’école, je chantais souvent pendant les spectacles de fin d’année, jusqu’à l’âge de 15 ans. Le grand poète Tawfik Barakat a remarqué ma voix et m’a proposé une chanson, je n’avais que 16 ans. Il m’a présenté plusieurs poètes et musiciens avec lesquels j’ai commencé à entraîner ma voix et à faire des vocalises.

Comment choisissez-vous les paroles de vos chansons ?
Je suis à l’écoute de tout ce qu’on me propose, mais je choisis selon mon timbre de voix, selon aussi les émotions que me procure une chanson. J’essaie toujours de diversifier les chansons de mes albums, de chanter plusieurs styles différents : classique, dansant, rythmé, coloré, patriotique, romantique…

Vous avez déjà chanté en Tunisie pour le concert donné à l’occasion de la Saint-Valentin. Racontez-nous votre rapport avec l’amour et comment le vivez-vous ?
Pour moi l’amour est l’oxygène de la vie. Et c’est le sentiment que je vis en ce moment. Il y a du bon et du mauvais, comme dans toute relation amoureuse, mais c’est ce qui fait aussi son charme. Il faut que la relation soit colorée, faite de petites disputes, de réconciliations, de concessions… Je suis une personne authentique, quand je tombe amoureuse, mais je ne révèle pas tout de suite mes sentiments.
Une fois que c’est fait, je deviens follement amoureuse et je m’y dévoue totalement.

Justement, que pensez-vous de ce qui s’est passé en Tunisie?
Je suis très triste par rapport à ce qui s’est passé en Tunisie. Ce beau pays a passé une étape très difficile ces derniers jours. La Tunisie est un pays de civilisation et de culture, son peuple est amoureux de l’art. Le public tunisien est très sélectif, il aime les belles voix, il reconnaît l’honnêteté de l’artiste et le récompense pour ça. J’espère que la stabilité et la paix règneront dans chaque endroit de la Tunisie.

Quelle est la place de l’homme dans votre cœur ?
L’homme représente tout pour moi. Je trouve en lui le bien-aimé, le mari, le père, le frère, l’ami, certes c’est la moitié de la femme.

Qui est-ce qui caractérise Melhem Abou Shedid par rapport aux autres hommes?
Melhem Abou Shedid est le centre de mon existence. C’est mon mari. C’est l’homme qui a choisi mon cœur.

Pourriez-vous sacrifier l’art pour votre petite famille ?
Oui bien sûr ! Pour moi la famille est plus importante que l’art. Je suis satisfaite de ma carrière artistique. Et j’ai eu beaucoup de succès. J’ai le droit de me reposer un peu et faire des concessions pour ma famille.

Comment trouvez-vous l’habit traditionnel marocain?
Le caftan marocain, appelé aussi takchita, est un symbole à la fois de la tradition et de l’innovation marocaines. J’aime bien le porter. Le caftan marocain a été remarqué par le monde arabe et occidental qui ne cachent pas leur admiration.

Un petit mot pour les lecteurs d’Aujourd’hui le Maroc Magazine ?
Je voudrai saluer mon public au Maroc qui occupe une place particulière dans mon cœur. Par la même occasion, je félicite ALM Magazine pour son goût artistique éclatant.

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