Culture

Portrait d’été : Faissal Hmichane, un artiste de grand talent

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Passionné de formes et de couleurs, Faissal Hmichane en fait une vie, un engagement et une profession. Pour ce jeune peintre, né en 1979 à Beni Mellal, l’amour de la peinture commençait à se révéler depuis les premières années d’enfance. Une passion longuement récompensée et encouragée par les professeurs et l’entourage familial de ce jeune artiste. «Les remarques de mes professeurs à l’école et de mon entourage familial ont constitué un vrai appui psychologique. Ils m’ont conforté dans mon choix et m’ont confirmé dès mon jeune âge que je possédais un talent et que je devais continuer sur ce chemin», affirme Faissal Hmichane. Un chemin dont les contours se traçaient au sein d’une famille où régnait l’amour de l’art de la tapisserie, de la broderie et du design. Dans cet entourage où le signe, les formes et les couleurs ravissent la mémoire, le jeune Faissal trouve une source de contemplation voire d’inspiration et d’encouragement. «J’ai la chance d’appartenir à une famille où l’art était présent de diverses manières. Mon entourage m’avait déjà prédisposé à cet amour de l’art depuis mon enfance. Je regardais les femmes membres de ma famille faire de la tapisserie ou de la broderie, avec des gestes de grandes précisions. Mon frère designer a également constitué un grand tournant dans ma vie. C’est lui qui m’a encouragé à opter pour des études en arts plastiques et de choisir ce que j’aime», confie-t-il.
Confirmé et épaulé dans son choix, Faissal Hmichane se lance dans des études d’arts plastiques. Il devient ainsi professeur d’arts plastiques. Au fil du temps, il commence alors à exposer ses toiles au grand public à partir de l’année 2000 où il participe à un atelier et une exposition collective aux Oudayas à Rabat. En 2001, il expose à Dar M’rini à Rabat et dans plusieurs villes notamment Agadir, Taroudant, ainsi qu’à l’étranger comme la Romanie. Dans ce périple artistique, Faissal Hmichane fait de l’abstrait sa terre de prédilection. «Ce qui est extraordinaire dans l’abstrait c’est qu’on ne sait pas où on va atterrir ni quelle forme la toile va abriter. On dirait qu’on est dans un cas de perte de conscience», révèle-t-il.

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