Ceux qui ont bien suivi la série marocaine «Doumouâ arrijal » en Ramadan ont eu l’occasion de découvrir l’actrice Hakima Oumha, qui s’est glissée dans la peau de Khadija. Il est fort probable, selon ses dires, que ce rôle soit développé davantage dans une deuxième partie de cette série. Parallèlement, la jeune artiste vient de préparer une chanson intitulée «Bin ydik» dont les paroles et la composition sont conçues par Khalid Zitouni. Cette appellation pourrait, selon Hakima Oumha, être donnée à un album en cours de préparation. De plus, un vidéo-clip de «Bin ydik» sera bientôt réalisé.
En fait la chanson et l’album abordent à la fois le thème de l’amour en général. A propos de ce choix, elle indique à ALM : «Je veux faire une chanson traitant de l’amour dans toutes ses formes». Selon l’artiste, il ne s’agit pas de se confiner dans l’amour charnel, mais d’aller au-delà en parlant même de l’amour paternel ou encore maternel. A vrai dire, Hakima Oumha a raison d’opter pour cet angle vu le niveau que la chanson marocaine a atteint en abordant l’amour. D’ailleurs elle le dit elle-même : «Je trouve que le niveau de la chanson marocaine, que j’apprécie énormément, se détériore de plus en plus à cause de l’usage de mots vulgaires. Alors le public n’y trouve aucun intérêt». C’est pourquoi la chanteuse a décidé de procéder autrement dans ses chansons. «Ce sera un album varié avec une musique à caractère moderne et issue du patrimoine marocain. Je veillerai aussi à choisir de bonnes paroles pour qu’elles soient à caractère objectif», précise-t-elle.
Outre la chanson, Hakima Oumha se passionne pour le théâtre. Un sentiment qu’elle a nourri quand elle avait 12 ans suite à sa participation à une pièce de théâtre. En fait, elle conciliait entre les deux depuis son très jeune âge. Cependant, les choses ont changé chez l’artiste pour un certain temps. «A un moment, j’ai tout laissé tomber et je me suis consacrée à mes études. Après le Bac, j’ai fait l’hôtellerie et le développement informatique à Kenitra. Pour l’instant, je prépare une licence professionnelle en sciences de l’information», raconte-t-elle.