Le film « A cinq heures de l’après-midi » de la réalisatrice iranienne Samira Makhmalbaf sera projeté ce mercredi 16 mars 2005 au collège la Fontaine à Fès. Ce film parle de l’Afghanistan. Après la chute du régime taliban en novembre 2001 en Afghanistan, la ville de Kaboul est en ruines et les écoles ouvrent à nouveau pour les filles.
L’une d’entre elles, Noqreh, souhaite devenir la Présidente de la République. Mais la route pour y parvenir est d’autant plus longue que les convictions de son père, nostalgique de l’ère précédente, l’éloignent d’un tel projet politique.
Samira Makhmalbaf est d’origine iranienne, et se sent tout autant impliquée par les deux tragédies qui ont eu lieu en Afghanistan et en Irak. Elle porte un regard poétique et politique sur les rapports entre tradition et modernité et une vision du monde qui, à travers la poésie, ouvre des perspectives de vie et d’avenir.
Native de Téhéran en 1980, Samira Makhlambaf a joué à l’âge de 7 ans dans "le cycliste" réalisé par son père Mohcen Makhmalbaf et à 17 ans, et après avoir dirigé deux films vidéo, elle réalise son premier long métrage, "la Pomme".
Sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes en 2003, "A cinq heures de l’après-midi" (1h45min) a été récompensé du Prix du jury et du Prix du jury oecuménique.