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Quand Benyoussef revisite l’expressionnisme cubisme

© D.R

Il présente «Un monde dans des miroirs fragmentés» à la galerie de la Fondation Mohammed VI

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Exposition visible jusqu’au 10 octobre à la galerie de la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation.

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L’artiste-peintre Mohamed Amine Benyoussef revient sur la scène artistique avec une nouvelle exposition intitulée «Un monde dans des miroirs fragmentés» à la galerie de la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation. Cet artiste connu par la peinture florale présente cette fois-ci une nouvelle série d’œuvres réunissant 43 œuvres dont l’ensemble est axé sur l’expressionnisme cubisme. A propos de ce tournant vers le cubisme, Benyoussef  indique qu’il date de 2015. «J’avais réalisé à cette date une œuvre intitulée «Pour un peu de bonheur». Cette toile était le fil conducteur vers ma nouvelle recherche».

A ce sujet, l’artiste plasticien et chercheur Azdine Hachimi Idrissi témoigne dans son analyse que Mohamed Amine Benyoussef revisite le cubisme, le rénove et le remet au goût du jour. «Il a réussi à relever le défi de la fragmentation, l’analyse, la recomposition, la synthèse, l’assemblage… qui sont les caractéristiques fondamentales de cette école. Ses œuvres néo-cubistes reflètent une approche moderne du travail de peinture et une composition picturale parfaitement maîtrisée», témoigne Azdine Hachimi Idrissi.  Sur le plan pictural, Benyoussef gère parfaitement l’équilibre entre formes et couleurs en intégrant subtilement les procédés du «cubisme synthétique» (matières, collage, imprimés, fragments de journaux, graphisme, écriture,).

Ainsi, sur le plan des couleurs, l’artiste utilise l’ocre, le brun, le gris coloré et surtout la couleur marron ou terre de Sienne qui est présente quasiment dans toutes les toiles. «Cette couleur brune, celle de la terre,… l’argile de la terre… appelle à une interprétation. C’est comme si l’imaginaire de l’artiste Benyoussef avait fait le choix de s’éloigner de l’univers aérien, lumineux et fortement coloré du monde floral… afin de s’imprégner de ce terreau, cette terre brune… sur laquelle pousse «la fleur» et lui donne vie», indique M. Hachimi Idrissi.

Pour noter, Benyoussef est lauréat de l’Ecole des beaux-arts de Casablanca en 1991. Il décida de s’engager dans la vie professionnelle en tant que vidéographiste, tout en s’investissant dans la créativité numérique audiovisuelle. Il compte à son actif plusieurs expositions individuelles et collectives. Parmi lesquelles deux expositions à référentiel floral. Une en 2012 sous le titre «Les Jardins de l’Espoir», l’autre en 2013 sous le titre «L’Echo Floral». Benyoussef est en fait connu comme étant un peintre de l’univers floral avec des œuvres à la richesse chromatique exubérante.

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