Culture

Reem : «Je me sens encore jeune pour me marier»

© D.R

ALM : Que représente pour vous votre participation à ce cinquième festival de Mata ?
Reem : Je me sens très fière d’y prendre part. Surtout que ce festival se déroule dans la province de Tanger- Assilah, dont je suis originaire. J’ai déjà eu l’honneur de donner un concert dans ma ville natale, en particulier à la Place des Nations à Tanger. C’était mon premier spectacle au Maroc, qui a eu lieu lors des finales de la dernière émission de Star Ac diffusée sur les ondes de Cap Radio.

Comment avez-vous eu l’idée de débuter votre carrière artistique en Egypte ?
Je suis du genre à croire au destin. Cela est dû au fait que j’ai réussi dès le début de ma carrière artistique à signer un contrat avec une société égyptienne, qui dispose d’un bureau au Maroc. J’ai pu ainsi travailler en même temps sur mes deux albums respectivement en dialectes égyptien et marocain. Et pour que mon travail bénéficie d’une assez bonne médiatisation, j’ai choisi d’abord de me lancer dans la réalisation de mon premier album en Egypte. Celui-ci comporte dix chansons en dialecte égyptien, composées et écrites par des musiciens et poètes connus dans le monde de la chanson arabe. Il s’agit entre autres de Walid Saad, Hani Abdelkrim, Tamer Achour et Mohamed Saoui.

Et qu’en est-il de votre deuxième album en dialecte marocain ?
J’ai sorti au début de ma carrière mon premier single marocain «La kasia wa la nassia», composé par Mohamed Amine Jemal. Ma deuxième chanson «Rabi Y Khalik» a connu un grand succès. Mais j’ai réalisé que mes deux chansons n’ont pas été assez médiatisées. J’étais, de ce fait, amenée à arrêter de travailler sur mon album en dialecte marocain et de me lancer dans la réalisation de mon deuxième en dialecte égyptien. Une fois sorti, ce dernier a eu, Dieu merci, un bon accueil. J’espère que mon album en dialecte marocain réalisera le même succès.

Est-ce que cela vous a permis de mieux vous faire connaître du monde arabe ?
Je pense que le fait d’avoir débuté ma carrière artistique en Egypte m’a beaucoup aidé à évoluer. Cela a été renforcé par la diffusion de ma chanson «Ana Astahel», composée par le musicien Walid Saad et le poète Hani Abdelkrim, sur les deux chaînes musicales arabes, Rotana et Melody. D’ailleurs, je viens de participer, grâce au succès de mon clip, à plusieurs manifestations artistiques organisées en Egypte, Liban, Syrie et Jordanie.

Pourquoi n’avez-vous pas pensé à jouer dans le cinéma égyptien ?
Comme je l’ai répété pas mal de fois à travers les médias, je n’ai jamais été tentée par le cinéma. J’ai intégré le domaine artistique comme chanteuse. Je continue à m’exercer dans le même domaine, qui m’a fait aimée du public.

Comment avez-vous découvert votre passion pour le chant ?
Comme la plupart des Marocains, mes parents sont des mélomanes. J’ai grandi au rythme des belles chansons arabes classiques d’Oum Koultoum, Warda, Fayza Ahmed et Najat Saghira. J’avais l’habitude de répéter des morceaux de quelques unes de ces chansons. Je devais, à l’époque, avoir sept ans. Et je me sentais heureuse d’entendre mes parents et mon entourage dire que je possédais une belle voix. J’ai commencé de ce fait à chanter en famille. Et c’est ainsi que j’ai vu naître en moi ma passion pour le chant. J’ai été aussi fière d’être choisie à l’école de chanter en solo pendant les fêtes du Trône et de fin d’année.

Pensez-vous au mariage ?
Je me sens encore jeune pour me marier. Mon métier d’artiste et mes études à la Fac occupent tout mon temps. J’essaye de fournir beaucoup d’efforts pour pouvoir concilier entre ces deux occupations.

Quel est l’objectif du prolongement de votre séjour au Maroc?
Je suis en pleine préparation de mes examens de fin d’année. Je m’y consacre avec beaucoup de sérieux. Car je pense que l’artiste doit être bien instruit et cultivé pour réussir sa vie artistique. Je suis en parallèle en train de préparer mon deuxième album «Rabi Y Khalik».

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