Culture

Samira Belhaj : «Je mène une vie simple avec mon mari et ma fille Céline»

© D.R

ALM : Depuis votre participation à l’émission Studio 2M, on ne vous voit plus sur la scène musicale. Que se passe-t-il?
Samira Belhaj : Effectivement, cela fait 3 ans que j’ai pris mes distances de la scène musicale à cause de mon mariage et de mon accouchement. Mais récemment j’ai participé à l’émission «Chada El Alhane», et à «Sahrane Maâk Lila», où j’ai chanté les chansons de Oum Khaltoum. Ces émissions seront diffusées prochainement.

Que vous a apporté Studio 2M?
Sincèrement, l’émission Studio 2M m’a apporté beaucoup de bonnes choses. Grâce à cette émission, je suis maintenant connue du public. J’ai appris à chanter devant un grand public et notamment devant la caméra. Avant de participer à Studio 2M, j’avais déjà une expérience dans le domaine musical. J’ai participé à l’émission «Noujoum El Ghad» en 1996 puis à «Nadi Echabab» en 1998. J’ai étudié pendant trois ans au conservatoire de Casablanca en 1996 où j’ai pris des cours de piano et de solfège. J’ai toujours été soutenue par Abdellah Isami. J’ai réalisé quatre chansons. J’ai eu la chance de travailler avec plusieurs compositeurs et écrivains tels Naji Azmi, Hamid Chakri, Ahmed Wahbi. Studio 2M était pour moi une véritable aventure car il fallait convaincre le jury et le public de cette émission.

Avez-vous reçu des propositions auprès des sociétés de production arabes ?
J’ai reçu plusieurs propositions notamment d’Egypte. Mais je n’ai accepté aucune proposition car les clauses des contrats proposées n’étaient pas en ma faveur.

Souhaitez-vous continuer votre carrière artistique dans d’autres pays telles les chanteuses Hassna Zalagh ou Houda Saâd?
Un artiste peut faire carrière dans son propre pays . Et les occasions pour réussir ne manquent pas. Il existe des compétences dans le domaine de la composition, l’arrangement et autres. Il faut juste savoir les mettre en valeur. Si je devais un jour m’installer à l’étranger, je choisirais sans réfléchir le Liban. Mon mari est d’ailleurs libanais. Les chanteuses Hassna Zalagh et Houda Saâd sont toutes les deux mes amies. Elles travaillent avec beaucoup de sérieux et intelligemment surtout Houda Saâd qui s’est lancée rapidement.

Que représente pour vous le 7ème art ?
J’ai participé dans l’un des épisodes de Fawazir réalisé par Kamal Kamal. En toute sincérité, il est difficile pour moi de réussir dans ce domaine. Je ne pense pas un jour être une actrice professionnelle.

Parlez-nous de votre quotidien?
Je mène une vie simple avec mon mari et ma fille Céline. Je suis une bonne vivante et spontanée. Je ne suis pas une femme orgueilleuse.

Quel genre de musique écoutez-vous ?
J’aime tous les styles musicaux. J’aime particulièrement les chansons marocaines, le chaâbi, la musique occidentale. J’ai un faible pour la musique turque et indienne.

Comment passez-vous votre temps libre ?
Je passe la plupart de mon temps avec ma fille. Je pratique du sport surtout la natation et j’adore conduire pendant la nuit.

Souhaitez-vous que votre fille Céline suive le même chemin que vous ?
Je voudrais que ma fille Céline suive une autre voie.

Quel est votre plus grand rêve?
Je souhaite devenir une grande artiste dans mon pays. Il faut que la musique soit enseignée dans les écoles publiques.

Quels sont vos projets ?
Je viens d’enregistrer un nouveau single intitulé «Heram», écrit par Mustapha Baghdad, composé par Azzeddine Mountasir et arrangé par Ahmed Hbicha. Actuellement je collabore avec Abdessamad Charraf pour tourner ce single en vidéoclip. Je peux vous avouer que l’arrangement joue un rôle important pour la réussite d’une chanson. Je pense également faire la reprise de la chanson marocaine «Wayli Ila Fate Foute» de Majda Abdelwahab.

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