Culture

Sanaa Mouziane : «J’ai débuté ma carrière artistique en tant que chanteuse»

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ALM : Vous venez d’annoncer le prolongement de votre séjour au Maroc. Vous préparez-vous à y travailler sur un nouveau projet ?
Sanaa Mouziane : Je suis en pleines négociations avec une société au Maroc pour la distribution de mon nouvel album «Inta Achani» (Tu es fait pour moi). J’ai travaillé pendant près de trois ans pour la réalisation de cet album. Et sa sortie est prévue pour la fin de l’année. Ce nouvel album comprend une seule chanson en dialecte marocain «Gouli finik » (Dis- moi où tu es), écrite par Mohamed Rifaï et composée par Mounir Hamoudi. Les sept autres chansons sont toutes en dialecte égyptien.

Pourquoi votre choix est-il porté sur le dialecte égyptien pour la plupart des chansons de votre dernier album ?
Ma longue présence en Egypte m’a permis de travailler avec des compositeurs et poètes égyptiens. Je voulais que «Gouli finik» qui constitue mon premier album connaît un grand succès auprès du grand public arabe. C’est pourquoi, j’ai décidé que la plupart de mes chansons de ce nouvel album soient en dialecte égyptien.

Il reste que le public vous connaît beaucoup plus comme jeune actrice au cinéma.
J’ai fait des études de musique pendant de longues années avant d’intégrer le domaine du cinéma. J’ai débuté ma carrière artistique en tant que chanteuse. J’ai enregistré ma première chanson «Inta lhoub» (Toi l’amour) grâce au contrat qui me liait à la société émiratie de distribution Souheïl Abdul. Cette chanson était en dialectes khaliji et hindou. J’ai dû, peu de temps après, résilier mon contrat avec cette société. Et j’ai choisi, de ce fait, de m’installer en Egypte et d’y continuer ma carrière de chanteuse.

Comment avez-vous été amenée à devenir actrice ?
En m’installant en Egypte, j’ai réussi à y produire mon clip «Gouli finik». Et c’est ainsi que j’ai pu décrocher mon premier rôle au cinéma. Car la cinéaste égyptienne Inass Al Dégheidi cherchait à l’époque une chanteuse marocaine pour jouer dans son film «Al bahétate ane al horriya» (Les chercheuses de la liberté), produit en 2005.

Est-ce que votre succès en tant qu’actrice au cinéma vous a fait oublier votre première passion pour la musique et le chant ?
C’est tout à fait normal. Je devais consacrer beaucoup de temps pour réussir dans ma nouvelle carrière d’actrice. Surtout que les films dans lesquels je jouais étaient toujours choisis pour participer dans les festivals du cinéma à l’étranger. Je voyageais beaucoup pour y prendre part. Ce qui ne me laissait pas le temps pour pratiquer mon autre passion, la musique. Mais cela ne m’a pas empêchée par la suite de m’organiser et de consacrer un peu de temps pour l’enregistrement de mon nouvel album «Inta achani». Bien que j’ai mis plus de trois ans pour le sortir. Mais je trouve que le grand public arabe m’a découverte aussi comme chanteuse à travers mon premier long-métrage « Al bahétate ane al horriya». Surtout que j’ai chanté dans ce long-métrage de belles chansons classiques d’Oum Kaltoum et d’Ismahane. Et les gens ont également beaucoup apprécié la façon dont j’ai interprété la chanson de ce film «Dounia bitidhak li» (La vie me sourit).

Y a-t-il des projets outre votre nouvel album «Inta achani»?
Je suis en train de travailler sur une nouvelle pièce de théâtre en Egypte. Elle est écrite et réalisée respectivement par le dramaturge Mohamed Selmaoui et Dr Mohamed Atta. Les spectacles et les danses de cette pièce de théâtre sont conçues et mises en scène par Atif Aouad. La date de sa présentation au public n’est pas encore fixée.

Et qu’en est-il de vos projets au cinéma et à la télévision marocains ?
J’ai reçu une proposition de jouer dans un film marocain que je dois bien sûr étudier. Le grand cinéaste marocain Latif Lahlou vient de me proposer de participer dans un téléfeuilleton. Et j’en suis très contente, car nous avons déjà travaillé ensemble dans le film «Les jardins de Samira», qui a connu un grand succès.

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