Culture

Sonia Ben Belgacem : «Mon fiancé m’encourage à avancer dans ma carrière artistique»

© D.R

ALM : Que représente pour vous votre participation au 17ème Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan ?
Sonia Ben Belgacem : C’est ma première participation à cet événement, qui me permet de découvrir encore plus la culture marocaine et la belle ville de Tétouan. Ma participation à ce festival m’aide à savoir comment le public marocain va accueillir le film «Fin décembre» de Moez Kamoun dans lequel j’interprète le personnage de Dalila. J’apprécie beaucoup le choix des films en compétition pour cette édition et dont j’ai déjà vu la majorité au cours d’autres festivals organisés en Tunisie ou dans plusieurs pays arabes. Je salue aussi l’initiative prise par les organisateurs pour rendre hommage à l’une des figures du cinéma, Daoud Abdeseyed. Ce réalisateur égyptien a réussi, grâce à sa filmographie, à marquer de son empreinte le cinéma arabe.

Pouvez-vous nous parler de votre rôle dans le film «Fin décembre» ?
J’interprète dans ce film le beau rôle de Dalila. Il s’agit d’une jeune et belle femme rurale. Elle est mariée à un homme assez âgé qui l’aime énormément, mais il n’arrive pas à la satisfaire sexuellement. Ce qui pousse Dalila à le tromper avec un jeune homme presque de son âge.

N’avez-vous pas été gênée de jouer des scènes osées dans ce film ?
Je mène, en général, une vie calme. J’ai l’habitude de porter, loin des plateaux et des festivals, des tenues vestimentaires simples et conservatrices. Mais en tant que comédienne, je ne trouve pas d’inconvénients à jouer, pour le besoin de mon rôle, des scènes soi-disant osées. En ce qui concerne «Fin décembre», j’y joue un rôle très beau et complexe. Ce film, qui parle de l’émancipation de la femme rurale, a été bien accueilli par le public tunisien. Il a remporté aussi un grand succès lors de sa participation aux différents festivals organisés, entre autres, en Égypte et en Algérie.

Quel est le personnage que vous rêvez d’interpréter au  cinéma ?
J’ai aimé tous les rôles que j’ai joués, jusqu’à maintenant, aussi bien pour la télévision, le théâtre que pour le cinéma. Je ne peux décrire l’amour que je ressens lorsque je me lance dans l’interprétation d’un nouveau personnage. J’aime particulièrement jouer des rôles très importants et utiles au développement de notre société.

Des comédiennes tunisiennes ont réussi dans le cinéma égyptien. Ne pensez-vous pas y tenter votre chance ?
J’ai participé, en 2009, à la série télévisée égyptienne «Matkhafouch» aux côtés du grand artiste Nour Chérif et d’autres acteurs de renom. J’ai joué aussi dans d’autres productions égyptiennes. D’ailleurs, je voyage au cours de cette semaine en Égypte pour le télé feuilleton «Dawaran Choubra», programmé pour être diffusé le mois de Ramadan prochain.

Êtes-vous tentée par le cinéma marocain?
J’aimerais jouer dans des productions marocaines. Je trouve que le cinéma marocain connaît un grand dynamisme par rapport à d’autres pays arabes. Le Maroc dispose de son propre laboratoire de montage et de ses célèbres studios à Ouarzazate. Il compte aussi un grand nombre de festivals. Je suis fascinée par les films marocains dont le dernier long métrage «La Mosquée» de Daoud Oulad Sayed, qui a remporté plusieurs distinctions.

Quand avez-vous décidé d’exercer votre métier de comédienne?
J’avais à peine dix-huit ans lorsque j’ai été découverte, en 2001, par le cinéaste tunisien, Abdelkader El Jabri, pour interpréter un des rôles principaux dans son téléfeuilleton «Douroub almouwajaha». J’ai réussi, depuis, à jouer dans onze pièces de théâtre et autant de télé-feuilletons dont la série télévisée égyptienne «Matkhafouch». J’ai travaillé dans trois long-métrages dont le film «Sarir» (Le lit), avec lequel j’ai participé, en 2005, au Festival international du film de Marrakech.

Qu’en est-il de votre vie sentimentale?
Je suis fiancée à un homme d’affaires tunisien, qui respecte mon métier et m’encourage à avancer dans ma carrière artistique. Il n’a jamais protesté contre mes multiples voyages pour le tournage en Egypte. Je me sens ainsi comblée et heureuse. Et je me prépare pour mon mariage, qui aura lieu prochainement.

Avez-vous un nouveau projet au cinéma ou à la télévision ?
En plus de la série Dawaran Choubra, je fais partie de l’équipe choisie pour jouer dans le nouveau film tunisien sur le 14 janvier, qui a suivi le départ Zine El Abidine Ben Ali. J’interprète, dans ce long métrage, le rôle d’une journaliste.

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