Culture

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 Sans Conte ni Légende
L’Institut français de Fès organise dans les galeries du complexe culturel Al Houria, une exposition de l’artiste français Catherine Poncin du 23 juin au 30 juillet 2005. Le vernissage de l’exposition s’est déroulé le jeudi 23 juin.  « C’est à partir d’une photographie que Fatna Zoheir, sa belle-mère, a bien voulu lui confier que Catherine Poncin part en quête, à travers le Maroc, des mémoires contenues dans les albums de familles.
 De bouches à oreilles, de petites annonces qu’elle dépose ça et là, de Rabat à Marrakech, des hommes, des femmes répondent à sa proposition. Catherine Poncin va alors entrer dans l’intimité de maisons familiales puis écouter, durant de longues heures, des histoires de vies contées. À travers l’exploration de somptueux albums ou de boîtes à sucres hissées en haut des buffets de cuisines, elle découvre des images. Catherine Poncin se laisse interpeller par un regard, un geste, un appel émanant d’une photographie.
Elle s’en empare, re-photographie, suivant la démarche qu’elle nomme de "l’image par l’image."  Puis elle quitte l’intime, le noir et blanc pour retrouver la rue éclatante de clarté. De cet éblouissement qu’elle qualifie de "perception aveugle", la photographe tente de se frayer un chemin. Se perdre dans le dédale des médinas devient pour elle une seconde exploration. Elle photographie ses "égarements" par fragments de couleurs. Puis elle les associe à l’instant passé, compose et brode avec les lumières. La photographe désire partager ses visions, revoir ce qui a été. Le ressusciter en se livrant à une sorte d’archéologie par l’image. »  La série de photographies "Sans conte ni légende" a inspiré à la romancière Rajae Benchemsi une nouvelle inédite.
Ces textes accompagneront l’exposition dans les instituts français du Maroc. Le livre "Sans conte ni légende", photographies de Catherine Poncin, textes de Rajae Benchemsi et Michèle Cohen Hadria, est publié à l’occasion de l’exposition de la photographe dans le réseau des Instituts français du Maroc de novembre 2004 à juillet 2005, avec le soutien de l’ambassade de France. 

Sans conte, ni légende Catherine Poncin,  du 23 juin au 30 juillet Complexe Culturel Al Houria – IF Fès


Rencontre cinématographique à Fès
Une rencontre cinématographique sur l’expérience du jeune réalisateur marocain Mohammed Ahed Bensouda aura lieu le 25 juin au complexe culturel Al Houria de Fès avec la participation d’un panel d’artistes du septième art, de journalistes, d’universitaires et de représentants de la société civile locale.  Initiée par la commune urbaine de Fès, cette rencontre sera marquée par la projection des courts métrages réalisés par le metteur en scène Ben Souda dont "Al Jarra" ( la jarre, en 2004), "R’da" (en 2005), "Al Wajiha" (la vitrine, en 2005) et "Al Samte Almoghtassabe" ( le silence violé, en 2002) qui avait remporté le premier prix du court métrage au septième festival national organisé à Oujda en 2003.
Cette projection sera suivie d’un débat articulé sur la portée de ces films dont la thématique porte essentiellement sur les us et coutumes marocaines.  Les films réalisés par Bensouda, dont les rôles principaux sont campés par de jeunes talents marocains, ont été tournés dans les quartiers de la médina de  Fès.
La rencontre sera animée par le critique cinématographique Mohamed Sijilmlassi.

Rencontre cinématographique 25 juin – Fès


 Agadir : festival de Timitar
Fort du succès de la première édition qui a vu l’affluence de près de 500.000 spectateurs, le Festival d’Agadir «Timitar, signes et culture» revient avec force cette année et propose un programme riche et varié.
 Huit jours durant (du 2 au 9 juillet), la capitale du Souss vibrera aux rythmes des musiques berbères et des sonorités du monde entier avec pas moins de 46 concerts, animés par plus de 400 artistes venus des quatre coins de la planète sur trois scènes en plein air (la place Al Amal, la scène Bijaouane et le théâtre de Verdure).  Ce sont les groupes Oudaden et Nass El Ghiwane qui ouvriront le festival samedi 2 juillet. L’événement sera marqué par la participation d’artistes étrangers, de renommée internationale, comme Alpha Blondy, Faudel, Iness Mêzel, Lili Haydn, le groupe américain The Medicine Show-Jazz, les Tambours de Brazza, Lotfi Bouchnak …
Ces derniers côtoieront les rythmes orientaux et berbères et tenteront de les fusionner aux différents styles musicaux (Jazz, hip-hop, musiques indienne, espagnole, et cubaine). Du côté marocain, des troupes folkloriques comme Roudaniates, Guedra, Kelâat M’Gouna, Damou et son ensemble amazigh, Tachenouite et Gnawa Diffusion figurent aussi au programme. Sans oublier Mohamed Rouicha, Najat Atabou et Aïcha Tachinouite qui rajouteront une touche d’originalité à cette grande manifestation culturelle.
Ce festival, d’un budget de 8,5 millions de dirhams, est organisé par l’Association «Timitar» d’Agadir. Il est placé sous le signe de l’hospitalité spirituelle et de l’échange et est organisé autour du concept de la rencontre des musiques amazighes avec les musiques du monde.

Festival d’Agadir Timitar du 2 au 9 juillet  – Agadir

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