Culture

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Azouzi à la Galerie Tadghart
Dans le cadre de la première édition du Festival international d’art contemporain et de littérature à Marrakech, l’artiste-peintre Mohamed Azouzi expose jusqu’au 5 novembre à la galerie Tadghart.
Né en 1946 à Casablanca, Mohamed Azouzi, originaire du sud (Tafilalet), est l’un des plus grands peintres actuels. Ses expositions ne se comptent plus : de Paris à Tokyo, Azouzi est reconnu comme un artiste capable de nous donner à voir autre chose que cette picturalité cyclique qui défigure les murs de la ville.
Azouzi est un visionnaire, l’ordonnancement des élémentarités qu’il étudie au fil de ses pinceaux et de couleurs chatoyantes implique une philosophie qui inscrit le sens dans la sobriété des formes ambiantes.
(…) Ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est qu’Azouzi mêle à l’ancien temps une historicité. Tout un univers s’érige en chants multiples et le chatoiement des couleurs ne le cède en rien à la fermeté de la maîtrise. Il est difficile pour quiconque qui ignore l’histoire du sud d’entrer d’emblée dans ces arcanes que d’aucuns prendraient pour de l’exotisme. Voilà donc ce que j’appelle une vraie peinture. Non seulement elle me donne à voir mais encore elle me rappelle un vécu plein de rêves multiformes et cette grande douceur de notre enfances à jamais disparue. La beauté infinitésimale des créations de l’esprit opère ici une refonte totale du caractère qui met en scène les signes annonciateurs du texte. Oui, il est question ici d’un véritable texte. Au demeurant, c’est la poésie qui sourd de ces tréfonds immémoriaux, de cette remontée vers l’air libre.


Exposition de Azouzi Jusqu’au 5 novembre
Galerie Tadghart – Marrakech



Projection du «Gone du chaâba» à Casablanca

Le film « Gone du Chaâba » de Christophe Ruggia sera projeté le 15 octobre au Théâtre 121 de l’Institut français de Casablanca. Au début des années 60, Omar, 9 ans, né en France, vit dans le Chaâba, un bidonville à la périphérie de Lyon, peuplé d’une vingtaine de familles, immigrées d’un petit village d’Algérie pour fuir la pauvreté ou la guerre. Poussé par son père, il adore lire. A l’école, il brille. Malgré sa condition sociale, malgré la boue du Chaâba, au risque de se mettre à dos les copains qui l’accusent de trahir ses racines, il veut être meilleur que n’importe quel "gone" lyonnais. Omar ne veut pas être toléré mais accepté… Une adaptation du roman autobiographique de Azouz Begag. Pour le cinéaste Christophe Ruggia, "il est important de parler de l’immigration à travers la première génération. Ce travail de mémoire doit être fait. Ne serait-ce que pour mieux comprendre ce qui se passe aujourd’hui dans les banlieues." Grand prix festival de Cannes Junior 1997.


Le gone du Châbaa Le 15 octobre à 14 heures
 Théâtre 121 IFC


Exposition-Andalousie : Fragments d’architecture arabo-musulmane
L’Espace d’art Actua abrite depuis le 29 septembre et jusqu’ au 29 octobre une exposition intitulée : « Andalousie : fragments d’architecture arabo-musulmane ».
L’exposition présente sous forme de dessins lithographiés les principaux détails d’architecture et de décoration de deux monuments parmi les plus célèbres de l’Andalousie musulmane : la mosquée de Cordous (dynastie Omeyyade) et le palais de l’Alhambra à Grenade (règne des Nasrides).
Ouverte du lundi au samedi de 09h00 à 12h30 et de 14h30 à 19h00, l’exposition change d’horaires pendant le mois de Ramadan (de 11h00 à 16h30). Des visites commentées pour adultes et enfants sont prévues tous les mercredis de 13h00 à 14h30.


Andalousie : fragments d’architecture arabo-musulmane 
Du 29 septembre au 29 octobre
 Espace d’art Actua d’Attijariwafa


Concert "De Kaboul à Chicago" à Casablanca
L’Institut français d’Agadir abritera le concert du musicien Rachid El Guerrab, le 19 octobre à 20 heures 30 au théâtre 121. Son spectacle musical est intitulé : « De Kaboul à Chicago »
Artiste marocain qui, grâce à ses voyages en dehors du Maroc, a accumulé une formation musicale riche et variée, Rachid El Guerrab est multi instrumentiste (guitare, harmonica, piano, banjo, sitar…). Il aime à qualifier sa musique de « musique improvisée du monde ». Originaire de Safi, Rachid se passionne très tôt pour les instruments à cordes auxquels son oncle, musicien amateur, l’initie dès son plus jeune âge. Il découvre le jazz avec Archie Sheep, John Coltrane et le blues de John Lee Hooker. Il est séduit par cette musique, mélange de rigueur occidentale où l’harmonie et la recherche d’accords complexes priment. 

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