Culture

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Une passion nommée murs

Les murs de la rue est une exposition de l’artiste peintre Mostafa Maftah. Cet artiste n’a pas fini d’affectionner les murs et les traces laissées par les passants et surtout les enfants pour lesquels leur rue a constitué un espace de jeu et de vie. Les murs portent le témoignage de différentes générations qui ont laissé leurs marques, leurs colères, leurs amours et au moins ce geste circulaire que l’on peut reconnaître spontanément. Toute cette mémoire va constituer le fond de la toile de Maftah  sur laquelle il va figurer les jeux des enfants de sa rue, des filles et des garçons : du carré six (marelle) à la damma (jeux de dames), de la trottinette au vélo, de la voiture au train et à l’avion en passant par le cerf volant, «zaaloula» (balançoire), «derija»… et aussi la chaise et l’échelle qui lui permettaient de sauter les murs dans les quartiers de Bernoussi et Hay Mohammadi où il a grandi.

Jusqu’au samedi 16 mai à la Galerie FanDok à Rabat



Dans le labyrinthe des mots

Sur une idée du peintre Mohamed Sanoussi, plasticien et professeur d’arts appliqués au lycée Youssef Ben Tachfine, l’Institut français a convié le poète Abdallah Zrika à venir à la rencontre de ses élèves de terminale pour réaliser une installation plastique à partir de ses mots.

Du mardi 21 au samedi 25 avril au Jardin de l’Institut français d’Agadir


El Mehdi Mofid entre forme et couleur

El Mehdi Mofid a développé depuis son jeune âge une passion prononcée pour la peinture et le dessin, esquissant très tôt ses premiers traits. Après des études secondaires en arts plastiques, il poursuit une formation en design graphique. Cette empreinte graphique ne le quittera pas et sera toujours présente dans son travail pictural d’une gestuelle franche mais rigoureusement contrôlée. Le nœud est chez lui récurrent, tout comme l’ocre jaune, sa couleur préférée, et les graffitis et  retouches qui viennent casser la fluidité de la touche. Mofid crée dans ses toiles des relations fusionnelles entre la forme et la couleur.

Jusqu’au samedi 2 mai à l’Espace d’art de la CGEM à Casablanca



Exposition collective «Sans titre»

Les artistes-peintres Abdellah Hariri, Abderahmane Ouardane et Leila Cherkaoui exposeront leurs œuvres à Casablanca. Baptisée «Sans titre», cette exposition collective réunit trois sensibilités différentes dans l’acte créatif et l’investissement de la toile. Leila Cherkaoui nous entraîne dans ses œuvres dans ses jardins secrets éclatants d’émotions et de sensations, pensées et états d’âmes. Ouardane revient lui avec ses couleurs incandescentes qui «traduisent la nature à sa nature» comme l’a écrit la critique. La couleur safran strié par le noir : Le brou de noix fait exploser l’émotion et rappelle «cette lutte entre la lumière de la vie et la sombre incertitude de sous terre». Hariri nous livre encore une fois ses compositions «libres et effusives» et poursuit cette expérience «problématique, devenue épineuse, de l’intégration de la lettre dans l’espace de la toile».

Jusqu’au 15 mai à l’Espace d’exposition
«Atelier de Création» à Casablanca


Le français dans tous ses états

«Les voix-voies de l’engagement» est le thème retenu pour la 2ème édition de la manifestation «Le français dans tous ses états». Pendant une semaine, des romanciers, poètes dramaturges issus d’Europe, du Maghreb et d’Afrique subsaharienne viendront témoigner de leurs expériences, prêter leurs voix à la définition de ce que constitue l’essence du métier d’écrivain et mettre en valeur la diversité des itinéraires dans lesquels ils se sont engagés. Faisant suite à l’édition 2008, ils évoqueront leurs trajectoires personnelles lors de tables rondes ou de rencontres-débats avec leur public. Les auteurs invités sont Kébir-Mustapha Ammi, Eugène Ebode, Marouba Fall, Michel Layaz, Mohamed Loakira, Dan Lungu, Jean-Noël Pancrazi et Olivier Rolin.

Du 20 au 25 avril à l’Institut français de Rabat


Le cinéma réaliste sous la loupe

La 3ème édition du Festival international du court métrage et du documentaire se tiendra du  29 avril au 3 mai, sous le signe «Le cinéma réaliste». Initiée par l’Association festival international du court métrage et du documentaire de Casablanca, cette édition sera l’occasion de rendre hommage aux acteurs marocains Souad Sabir et Abdellah Lamrani et au réalisateur espagnol José Luis Garcia Sanchez, ont annoncé les organisateurs lors d’une conférence de presse, mardi soir à Casablanca. Plus de 20 films représentant les Emirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite, le Bahreïn, la Syrie, l’Egypte, l’Espagne et l’Italie devront être projetés lors de cette troisième édition.

29 avril au 3 mai à Casablanca



La poésie de l’exil en débat

La faculté des lettres et des sciences humaines d’Agadir organise une table ronde autour de «La poésie marocaine et l’exil» avec Leila Errhouni, Ahmed Aassid et Abderrafie Eljaouahiri. Cet événement verra aussi l’organisation des séances de lectures poétiques avec accompagnement musical d’Abderrafie Eljaouahiri, Mohamed Louakira et Mohamed Hmoudane. 

Vendredi 24 avril à 10h à la Salle 46 de la faculté des lettres et des sciences humaines d’Agadir



Les poésies marocaines s’invitent à Agadir

Dans le cadre de la manifestation mondiale «Le français dans tous ses états», l’Institut français d’Agadir s’associe au festival Founoun qui a pour vocation de valoriser la poésie marocaine dans sa diversité linguistique.
Cette deuxième édition a pour souci de réconcilier la poésie avec les lecteurs marocains en mettant la lumière sur une production poétique sur laquelle a pesé pendant très longtemps un discrédit injustifié (poésie amazighe, melhoun, madih…). Elle projette également d’aborder d’autres figures de l’exil présentes dans la poésie marocaine quelle qu’en soit la langue d’écriture (amazigh, arabe, français…).

Du mercredi 22 au
vendredi 24 avril  à
l’Institut français d’Agadir

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