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Soukaina Darabil: «Mes rondeurs ne me complexent pas»

© D.R

Entretien avec Soukaina Darabil, actrice

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Bien que je me souciais de la réaction du public, je me suis donné le courage d’interpréter ce personnage en changeant le caractère et le style de vie de «Milouda».
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ALM : Vous vous affichez pour la première fois en ce mois de Ramadan à la télévision. Est-ce un coup de chance ou des circonstances?

Soukaina Darabil : Comme vous dites, c’est ma première apparition dans un premier rôle dans la 2ème saison de la série «Waâdi» de Yassine Fennane. Cette année, je remplace Tilila qui a reçu une offre de tournage à l’étranger, c’est pour cela qu’elle n’a pas pu y participer. Pour ma part, je suis passée par un casting pour participer à cette série. Et pour répondre à votre question, le fait de travailler avec Yassine Fennane, qui est un réalisateur éminent, voire distingué, est une chance dont rêve tout jeune acteur. Pour moi, l’apparition dans cette série était un rêve qui s’est transformé en réalité.

Comment avez-vous exploité cette expérience à votre profit ?

Lors du tournage de «Waâdi», certains  réalisateurs, à l’instar de Hicham El Jebbari, ont eu de bons échos à propos de ma participation dans cette série. Celui-ci a fait appel à moi pour une apparition en tant qu’invitée dans la série «Ana w Mouna w Mounir». Chose que j’ai acceptée.

Dans «Waâdi», comment avez-vous tiré profit de votre expérience avec Tarik Boukhari ?

L’artiste et ami, Tarik Boukhari, est un professionnel. Il communique bien avec le personnage qui se produit à ses côtés. Je ne regrette pas le fait d’avoir travaillé avec lui. Il m’est venu en aide pour que le personnage de «Milouda» se glisse dans une nouvelle peau.

Vous semblez avoir un jeune âge malgré vos rondeurs, chose qui n’est pas compatible avec le personnage que vous interprétez dans «Waâdi»

Vous savez ! Le personnage de «Milouda» peut être interprété par tout artiste. Au début, j’avais peur de ce personnage surtout que Tilila, que je n’ai pas essayé d’imiter, a eu de bons échos. Pour ma part, bien que je me souciais de la réaction du public, je me suis donné le courage d’interpréter ce personnage en changeant le caractère et le style de vie de «Milouda». Par l’occasion, je remercie le réalisateur, la boîte de production et la chaîne Al Aoula de m’avoir fait confiance.

Et quel serait votre âge ?

Le 18 juillet, je soufflerai ma 25ème bougie.

N’envisagez-vous pas de perdre du poids ?

Ce qui importe c’est d’être en bonne santé. Mes rondeurs ne me complexent pas puisque je suis active, souple, voire sportive dans mon quotidien. D’autant plus que les artistes de la scène sont, dans l’ensemble, sveltes. Donc, il n’y a pas de mal à faire l’exception !

 Est-ce que, à votre avis, l’amnésie chez un personnage dans «Waâdi» est un motif valable pour un scénario?

C’est cet accident qui a fait que la série évolue. Cette perte de mémoire n’est pas absurde, au contraire elle a incité les personnages à en  discuter et a créé du suspense. Pour ma part, j’ai vivement apprécié ce scénario.

Pour la production de «Waâdi», la société en charge de celle-ci a dû miser sur des cachets moins chers en recourant à de jeunes artistes. Quel a été le vôtre ?

Quand on fait appel à un jeune en lui faisant confiance, on lui vient en aide et on lui fournit les moyens financiers comme s’il était professionnel. Pour faire émerger un nouveau personnage, la société de production de « Waâdi » a déployé les moyens matériaux et moraux à cet effet. Quant à mon cachet, je ne pourrai rien vous dévoiler. Et pour répondre à vos allusions, les artistes de la série n’ont pas travaillé pour 60 DH/jour puisque nous sommes des créateurs et nous ne pouvons pas interpréter de personnages moyennant ce salaire. Pour ma part, je suis satisfaite de mon cachet que je n’ai pas négocié. Mon salaire étant cette belle œuvre à laquelle j’ai participé.

Que répondez-vous à ceux qui estiment que la 2ème saison de «Waâdi» n’est pas un succès ?

Ce sont tout simplement des personnes qui n’apprécient pas le succès des autres. J’espère qu’ils trouveront une occupation au lieu de nous dénigrer. A mon sens, les téléspectateurs, qui ont suivi la série l’an dernier, auront certes envie d’en connaître l’aboutissement et continueront à nous suivre jusqu’à la fin.

Vous avez commencé à frayer votre parcours artistique par le théâtre. Veuillez bien en parler …

Je suis lauréate de l’Isadac depuis 2014. J’ai entamé ma carrière par le théâtre qui est ma première passion artistique. J’ai travaillé sur les planches qui m’ont permis de gagner ma vie. Pour l’heure, je me produis avec brio avec plusieurs troupes de par le Royaume.

Qu’en est-il de votre vie privée ? Avez-vous eu des promesses de mariage ?

Etant donné que je suis au début de ma carrière, je préfère frayer mon chemin vers la célébrité en demeurant indépendante. Mais cela ne veut pas dire que je n’ai pas reçu d’offres. Encore faut-il que l’homme de mes rêves ait un sens de l’humour, sinon ce n’est pas la peine !

Comment serait Soukaina Darabil au quotidien ?

Je surmonte les problèmes en acceptant les choses. Le tout en ayant un sens de l’humour.

 Un dernier mot…

Je remercie les Marocains qui m’encouragent et expriment leur admiration à mon égard sur les réseaux sociaux. Comme je remercie infiniment les fans qui m’ont envoyé des cadeaux.

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