Culture

« Tanjazz » fidèle au rendez-vous

© D.R

La ville de Tanger se prépare à accueillir pour la sixième année le Festival “Tanjazz”. Ce festival organisé par la Fondation Philippe Lorrin, fait appel chaque année à d’illustres noms de la musique jazz. Cette année, “Tanjazz” sera marqué par la participation de près de 20 musiciens. Parmi les noms qui ressortent du menu de cette 6ème édition, il y a entre autres le groupe français Ayoka dirigé par le pianiste Benoît Greslebin, le groupe brésilien de percussion, Batucada Batala, ainsi que la formation française The Black Label Swingtet. Mais, selon Philippe Lorin, trois noms se distinguent dans la programmation de cette année. Il s’agit du pianiste cubain Omar Sosa qui sera accompagné de son quintette composé de quatre musiciens, de la chanteuse allemande Nina Van Horn et de son groupe Midnight Wolf Band et enfin, le trompettiste américain Ronald Baker.
Dans une de ses interviews accordées à la presse internationale, la vedette cubaine de jazz Omar Sosa avait déclaré : «Je m’abreuve à toutes les sources des musiques afro parcequ’elles sont pétries d’une seule et même spiritualité». Pour l’indication, Omar Sosa est connu pour être un as de l’impro. Une technique qu’il maîtrise à chaque concert. « Les improvisations découlent à la manière d’une transe de la santeria dans une liberté absolue » avait –il déclaré en 2000 dans une interview.
Les rythmes de Omar Sosa sont nourris de l’essence gnaouie. Du côté de Nina Van Horn et de Midnight Wolf, les fin connaisseurs de la musique jazz disent de la chanteuse Nina qu’elle «aime distiller un blues musclé avec des moments plus jazz ou rock».
Cette chanteuse allemande semble aimer «raconter des histoires de gens simples rencontrés un jour en Louisianne ou ailleurs». Enfin, la troisième tête d’affiche, Ronald Baker est un trompettiste américain.
Il se produira en compagnie du groupe Saxtette tette composé de six musiciens dont Daniel Hock et Carl  Schlosser. Ces derniers ont invité le trompetiste Ronald Baker originaire de Baltimore pour célébrer les “swingtantes” vertus du jazz, particulièrement, celui inspiré des Jazz Messengers d’Art Blakey et des formations qui firent la gloire d’une marque de disque américaine.
Avec un budget d’un 1.800.00 DH, cet événement a réussi à drainer l’année dernière un total de 4500 visiteurs. Un chiffre qui, selon les dires du directeur du festival, Philippe Lorin, ne cesse d’augmenter. « L’année dernière, on a remarqué l’augmentation de 30% dans le nombre de visiteurs ». Ces visiteurs sont pour la moitié des touristes étrangers qui arrivent pour la plupart de la région Lang D’oc Roussillon en France et du Sud de l’Espagne. Les organisateurs proposent chaque année des packages spéciaux pour venir à “Tanjazz”. Ces packages proposent quatre formules : des voyages par avion de différentes villes de France, une autre formule en bateau d’Algésiras Sete qui inclut le ferry et enfin, une formule séjour sans voyage. Tout est étudié afin d’attirer un plus grand nombre de visiteurs à cet événement-phare qui anime la saison estival de la ville de Tanger. Les organisateurs veulent plus de spectateurs pour rendre ce festival encore plus abouti et réussi. Egalement du côté des organisateurs, c’est la satisfaction et l’optimisme. «L’année dernière, nous avons fait des recettes de 127.000 DH» déclare Philippe Lorin, qui ajoute: «Nous n’avons rien à cacher et nos comptes sont contrôlés par un audit».

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