Culture

Taoufiq Izeddiou valse entre souvenir et recherche de spiritualité

© D.R

Il est en pleine tournée européenne et américaine avec «En Alerte»

Le chorégraphe, danseur et pédagogue marocain, Taoufiq Izeddiou, est actuellement en pleine tournée européenne et américaine. Du 12 au 28 octobre, il se produit durant à Prague, Paris et Montréal. Il présente à cette occasion sa création «En Alerte». C’est une pièce chorégraphique inspirée par la gestuelle et la musique transcendantale durant laquelle l’artiste valse entre souvenir et recherche de spiritualité.

Accompagné des percussions d’un tambour et des vibrations d’une guitare électrique des deux musiciens Mathieu Gaborit aka Ayato & Maalem Stitou, «En Alerte» est un solo de danse basé sur l’attraction naturelle au divin. «Fasciné par cette dualité dans la spiritualité, le chorégraphe interroge cette force extraordinaire qui permet à certains d’atteindre une sagesse séculaire et à d’autres de plonger dans la violence aveugle au nom d’un idéal insaisissable». Il faut dire que cette création est ancrée dans le souvenir d’enfance de ce chorégraphe. A l’âge de 5 ans, il assiste à une cérémonie de «Hmadcha» organisée par sa tante, où la musique, la gestuelle et la respiration conduisent à une transe expiatrice.

Marqué par le rituel porté par ce rythme «qui parle de terre et de ciel», Taoufiq Izeddiou fera de cette première expérience un acte fondateur de son œuvre future. Un rapport au divin que l’on retrouve dans sa volonté d’établir une très nette distinction entre religion et spiritualité, considérant que l’absence de séparation entre les deux est en grande partie à l’origine du chaos actuel. «L’être humain a besoin de spirituel, mais pas nécessairement de religion. La religion constitue une réponse rapide à nos peurs tandis que la spiritualité se construit sur le long terme. La religion demande des comptes à la fin tandis que dans la spiritualité, tu trouves ton équilibre toi-même», explique-t-il. Taoufiq Izeddiou compte parmi ceux à qui l’on doit le développement d’une scène pour la danse contemporaine au Maroc. Architecte de formation, il est épris de théâtre et de danse, pour laquelle il suit une formation. Pédagogue et directeur artistique du Festival international de danse contemporaine «On Marche», il met en place la première formation en danse contemporaine, Al Mokhtabar I (le Laboratoire) entre 2003 et 2005 dont seront issus plusieurs danseurs de la compagnie Anania.

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