Culture

Tarik Ribh : «Thé-Arts est un point de rencontre entre les différents arts de la scène»

© D.R

ALM : Quels seront les moments forts de cette troisième édition de Thé-Art ?
Tarik Ribh : La programmation de cette troisième édition sera encore plus variée et pluridisciplinaire que les précédentes. On note une représentation de théâtre classique, notamment la pièce «Andromaque» de Racine interprétée par la compagnie française «Les hommes approximatifs». «Mémoires vives», une autre compagnie française présente la pièce «A nos morts» qui traite de l’histoire commune entre le Maghreb et la France. C’est une œuvre où l’on trouve en plus des jeux de mots et des acteurs, de la musique, du hip hop et du slam. La compagnie l’Association N.J inaugure le festival avec une pièce en darija intitulé «Li fhamathor», une adaptation de «Scène A 4» de Ionesco inspirée par la musique de Hoba Hoba spirit. On note également une représentation de la pièce «Peau de rhinocéros» montée par les étudiants de la 4ème année de l’ISADAC en collaboration avec des acteurs espagnols. L’humoriste Jalila Tlemsi présente son deuxième one-woman-show et qui s’intitule «Dar darkoum». Sont également prévus, une performance de Mohamed Ajdal et des concerts notamment du groupe Al’ma, Mahmoud Chouki, et Groupe Mizane. Par ailleurs, une table ronde traitera de «la médiation culturelle».

Comment a évolué le festival depuis la première édition ?
La 1ère édition était un événement qu’on avait organisé en parallèle avec nos études. L’organisation était de caractère amical pour ne pas dire amateur. Puisque la plupart des participants étaient des amis professionnels qui avaient accepter de se produire bénévolement au festival. Ils nous avaient aidés à imposer un goût que nous défendons et instaurer un rythme et une identité au festival.
À partir de la deuxième édition, l’organisation du festival est devenue plus professionnelle. Et lors de cette troisième édition, on a essayé d’expérimenter des approches et de programmer des numéros dont on avait pas la possibilité précédemment. Ainsi, la programmation de cette édition nous impose plus d’exigence au niveau organisationnel, technique et du choix des artistes. La troisième édition du festival Thé-Art constitue une étape importante de notre parcours en tant qu’organisateurs en l’occurrence l’association «Nous jouons pour les arts (N.J)», en collaboration avec la Fondation ONA et aussi en tant que lauréats de l’Institut supérieur d’art dramatique et d’animation culturelle ainsi que de professionnels du domaine du théâtre. Cette année, nous avons reçu une cinquantaine de propositions d’où l’on devait sélectionner dix représentations bien choisies et complémentaires.

Quel est l’apport de ce festival au paysage audiovisuel ?
On souhaite à travers ce festival défendre nos goûts et être un véritable point de rencontre entre les différents arts de la scène et dédier à la nouvelle scène internationale. Il est question de donner l’occasion à des jeunes artistes innovants qui n’ont facilement  pas accès aux institutions théâtrales de s’exprimer. Il s’agit de leur offrir l’ouverture nécessaire pour la professionnalisation de leurs expériences. Ainsi c’est un festival qui a pour but de créer des liens à tous les niveaux et avec un public très large.

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