Culture

Timitar off : Une plate-forme pour le débat et la réflexion

© D.R

Une série de rencontres et d’activités qui se tient en parallèle au festival

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Une table ronde a été dédiée au processus qui a conduit à la préparation de la candidature de la danse Taskiwine, depuis les premières consultations jusqu’à sa reconnaissance internationale.

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Ce programme a été ouvert mercredi par une table ronde sur «L’art et la culture, à quoi servent-ils vraiment ?» animée par l’islamologue Rachid Benzine, le réalisateur et metteur en scène Abderrazzak Zitouny, le spécialiste de l’éducation Hassan Fnini et l’universitaire Hassan Ouahbi. En effet, l’art et la culture ont toujours suscité le débat quant à leur utilité dans nos sociétés. D’aucuns diront que c’est complément ostentatoire à l’heure où il y a tellement de besoins en termes d’éducation, santé et d’infrastructures. D’autres pensent que seuls l’art et la culture sauveront le monde car ils incarnent la beauté et nourrissent les âmes et les esprits. Cette rencontre vient pour éclairer la lanterne du public sur l’importance de ces deux composantes qui ne sont plus un luxe mais une nécessité.

La deuxième journée du festival a été marquée par une seconde table ronde portant sur la «présentation du patrimoine immatériel», cas de la danse Taskiwin inscrite récemment au patrimoine de l’Unesco. Pour rappel, sur proposition du Royaume, «Taskiwin, danse martiale du Haut-Atlas occidental marocain» a été inscrite, à l’unanimité, sur la liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente par L’Unesco. La table ronde a été dédiée au processus qui a conduit à la préparation de la candidature de la danse Taskiwine, depuis les premières consultations jusqu’à sa reconnaissance internationale. L’objectif est d’en tirer les enseignements qui peuvent servir pour la sauvegarde d’autres éléments du patrimoine culturel immatériel marocain.

Son inscription sur la liste de sauvegarde urgente de l’Unesco engage désormais les communautés, les institutions étatiques, la société civile et tous les acteurs concernés à œuvrer de concert pour assurer la revitalisation, la sauvegarde et la promotion de cette danse ancestrale. C’est aussi l’occasion de réfléchir aux modalités de sauvegarde d’autres éléments du patrimoine immatériel marocain et de leur transmission aux générations futures.

Au programme du Timitar off figure également l’appui à la production de l’album «Amarg» du groupe Ribab Fusion qui se compose de huit chansons. Ces derniers mixent  les touches de musique et de chant inspirées des couleurs traditionnelles marocaines et africaines (Tachelhit, Issemgan et la Daka El Marrakchia…).  Depuis toujours, Ribab Fusion cherche à travers ses productions artistiques l’universalité et l’ouverture sur l’autre, tout en présentant la culture marocaine en général et soussie en particulier. Partout où sa musique est écoutée, elle nourrit l’âme par ses rythmes et ses paroles pertinemment choisis à l’aide des poètes et des musiciens renommés. Cet album a été enregistré à la fois au Maroc (Agadir et Casablanca) et aux Etats-Unis.

Le volet culturel de Timitar off se distingue également par la participation à l’Université d’été d’Agadir organisée sous le thème «L’amazighité à l’ère du numérique» et la tenue d’une exposition d’artisanat en partenariat avec la Maison de l’artisan.

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