Les céramiques à peinture noire, jadis utilisées comme objets d’offrande, sont des modèles réduits représentant deux cruches (oenochoe), un pot, un flacon, une coupe (cotyle) et une soucoupe.
Elles appartenaient à un professeur décédé en 2004, Martin Robertson, qui les a léguées par testament à la Grèce. Elles doivent être exposées au musée de l’ancienne Agora dans le Portique d’Attale, en contrebas de l’Acropole.
Le professeur avait acquis ces antiquités en héritant de la secrétaire américaine des fouilles de l’ancienne Agora dans les années 1930-1940, Lussy Talkot, qui les avait achetées dans un magasin d’antiquités, a expliqué la conseillère culturelle de l’ambassade de Grèce à Londres, Vana Solomonidou.
Le responsable du site archéologique de l’Acropole, Alexandre Mantis, a chaleureusement remercié Stephen Robertson, le fils du professeur, en soulignant que huit restitutions de divers objets appartenant au site avaient eu lieu depuis un an.
«Les six céramiques restituées aujourd’hui (…) constituent avec d’autres les maillons d’une même chaîne qui, nous l’espérons, aboutira à la restitution de l’ensemble de la statuaire de l’Acropole», a souligné le ministre de la Culture Georges Voulgarakis.
Depuis 1982, les gouvernements grecs successifs réclament en vain le retour des frises du Parthénon enlevées au début du XIXème siècle par l’ambassadeur britannique Lord Elgin qui les a vendues au Britih museum de Londres, qui refuse jusqu’à présent de les rendre.