Culture

Un café avec… Youssef Joundy

© D.R

ALM : Par quoi commencez-vous la journée ?
Youssef Joundi : Avec un bon verre de thé, du pain et huile d’olive

Pour quelles raisons vous avez disparu de la circulation ?
C’est vrai, cela va faire 2 ans que je suis absent de la scène. Mais cette absence n’est pas le fruit du hasard. Je recevais diverses propositions mais je ne répondais pas favorablement. Je suis quelqu’un qui fonctionne au feeling, je dois sentir le rôle avant de l’interpréter et les propositions que j’ai reçues ne répondaient pas à ce critère.

Pourquoi vos rôles sont-ils principalement dramatiques ?
Pas vraiment. En fait, c’est parce que le public a été habitué à me voir dans des rôles typiquement dramatiques qu’on m’a collé cette étiquette.  C’est un cliché. Ceci dit, aucun autre rôle ne me causera de problème.

Vous verra-t-on dans des rôles plus comiques ?
Pourquoi pas. Sauf que le jour où je déciderai de jouer dans un rôle comique, je le ferai pour présenter de l’humour noir et non le comique de répétition ou l’humour itératif comme on en trouve de nos jours. En revanche l’humour noir reste un trait d’esprit et fait sourire les plus sérieux. Autrement dit il joint l’utile à l’agréable.

Quels sont vos prochains projets alors?
Je travaille actuellement sur un scénario que je co-écris avec un atelier. C’est mon premier scénario  et j’y prendrai part également comme acteur.

Vous avez suivi une formation qui vous permet de travailler comme déclarant en douane sauf que récemment lors du festival de Marrakech vous vous êtes fait passer pour un déclarant d’amour, racontez-nous cela…
(Rires) C’est très simple. L’histoire remonte à l’année dernière. J’étais invité sur le tapis rouge par Houria Boutayab, c’était notre premier contact et c’était le  coup de foudre. J’ai décidé donc à travers la déclaration que je lui ai faite lors de ce dernier festival en lui filant la bague au doigt sous le crépitement des flashs, à rendre hommage à la ville de Marrakech et à l’événement, et aussi à partager ma joie avec le peuple marocain qui déborde d’amour.

Avez-vous un message à faire passer à Mustapha El Khalfi ?
J’ai envie de dire que je fais partie des gens qui ont été bien contents de voir la constitution de ce nouveau gouvernement, synonyme de changement et de nouveau départ. Or, en tant qu’acteur le message que j’enverrai sera le suivant : «il faut aborder la problématique du cahier des charges avec efficacité et célérité. Son application demeurant chronophage handicapera les progrès. Et cela ne servira aucunement le champ audiovisuel»

Un autre message pour Rachid Taoussi?
Bon courage, nous croyons en toi, en nos joueurs et en nos chances cette fois. On vous soutient fortement et on aimerait que l’acte soit joint à la parole.

Articles similaires

Culture

«Berklee on the Road» : Un programme itinérant s’invite à Essaouira

Berklee College of Music et A3 Communication, producteur et organisateur du Festival...

Culture

Sous le thème «Les chants de l’alphabet de l’Aqsa vers l’Aqsa»: Une exposition à Rabat d’arts de calligraphie dédiés à Al Qods

Une exposition d’arts marocains de calligraphie et de décoration relatifs aux vertus...

Culture

Des mesures pour redorer le blason de la presse

Le sujet a été débattu lors d’un séminaire à Beni Mellal

Culture

Journée mondiale du théâtre : Une série d’activités festives au programme

Fêtée le 27 mars au cinéma Colisée à Marrakech