Culture

Un Dictionnaire de la mode vu et corrigé

Le milieu du livre français vient d’être enrichi par la sortie d’un nouvel ouvrage. Ce n’est pas un roman ou une nouvelle, mais plutôt un dictionnaire international de la mode. Il s’agit de la version actualisée de cet outil déjà sorti il y a quelques années.
La couverture en elle-même résume l’évolution de l’ouvrage: la robe en faille rose de 1952 du couturier Christian Dior a laissé la place à une image de mode où l’on devine des modèles 2004 du créateur minimaliste autrichien Helmut Lang. Couturiers, créateurs, accessoiristes, boutiques, chausseurs, costumiers, étoffes, fibres, groupes industriels, joailliers, mannequins, marques d’accessoires, modistes, chapeliers, photographes… Une quarantaine de champs sémantiques sont abordés par le biais d’un classement alphabétique. « En dix ans, on a surtout vu comment la mode s’est internationalisée. Le dictionnaire intègre beaucoup de créateurs étrangers mais aussi d’industriels et de groupes. En 1994, Gucci et Prada avaient de petites notices. Aujourd’hui, les deux griffes sont devenues des noms et des groupes », explique à l’AFP Lydia Kamitsis, historienne de la mode et commissaire d’exposition indépendant, qui a co-dirigé cette nouvelle édition.
Pour Bruno Remaury, professeur à l’Institut français de la Mode, co-directeur de l’édition et responsable de la première mouture, l’un des bouleversements majeurs est dû au fait que « l’histoire des maisons n’est plus stable. Elles changent périodiquement de culture, soit parce que les directeurs artistiques changent, soient parce que les maisons changent de mains », phénomène accentué selon lui encore par « la globalisation et la mutation de la distribution » avec l’arrivée de grandes chaînes notamment. De nouveaux noms de créateurs ont fait leur entrée comme ceux de l’américain Rick Owens, du Japonais Junya Watanabe, du Français Hedi Slimane (Dior hommes) ou de l’Américain Alber Elbaz (Lanvin).
Le « Dictionnaire international de la mode », est publié dans les éditions du Regard, contient 620 pages, 1.000 illustrations et coûte 89 euros.

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